Entre créativité et inquiétude, les labels indé affrontent le confinement

Ah, le confinement ! Cette période où votre salon devient votre bureau, votre salle de concert, et parfois même votre salle de sport. Si, pour certains, cela a été l’occasion de redécouvrir les joies de la pâte à sel ou de finir Netflix, pour l’industrie de la musique, notamment les labels indépendants, ça a surtout été synonyme de galère. Pas de concerts, pas de festivals, pas de ventes physiques… Bref, la grosse déprime. Mais comme on dit, en période de crise, il faut savoir se réinventer. Et c’est ce qu’ont fait nos chers labels indés, avec une créativité et une résilience qui forcent l’admiration.

L’annulation des concerts : un coup dur mais pas fatal

Imaginez un peu : vous avez bossé des mois sur un album, vous avez prévu une tournée de ouf, et là, paf, le confinement ! Tous vos plans tombent à l’eau. Pour les labels indés, c’est un peu comme si on leur avait dit : « Votre gâteau, vous allez le manger, mais sans la cerise, ni le nappage, ni le gâteau en fait. » Mais loin de se laisser abattre, nos labels ont puisé dans leurs ressources intérieures (et probablement un peu dans leur stock de bières) pour trouver des alternatives. Lives sur Instagram, sorties d’albums en ligne, et même des DJ sets en live streaming depuis leur salon. Qui a dit que la fête était finie ?

La créativité au pouvoir

S’il y a bien une chose que le confinement a prouvée, c’est que la créativité ne connaît pas de limites. Certains labels ont carrément lancé des défis à leurs artistes, les poussant à composer et à enregistrer de chez eux. Résultat ? Des pépites musicales produites en pyjama, mais avec autant de passion et de talent que si elles avaient été enregistrées en studio. Et puis, soyons honnêtes, qui n’a jamais rêvé d’assister à un concert en direct du canapé de l’artiste ?

Un impact économique réel mais pas insurmontable

Parlons peu, parlons cash. Oui, l’impact économique du confinement sur les labels indépendants est réel. Pas de concerts signifie pas de revenus liés aux billetteries, et pas de ventes physiques signifie une chute des revenus liés aux merchandisings. Mais c’est sans compter sur la solidarité de la communauté musicale et des fans. Beaucoup ont continué à soutenir leurs labels et artistes préférés en achetant des albums en ligne ou en participant à des cagnottes. Comme quoi, même confinés, le soutien des fans est indéfectible.

Vers un futur incertain mais plein d’espoir

Alors oui, l’avenir est incertain. Personne ne sait vraiment quand les concerts pourront reprendre, ni sous quelle forme. Mais une chose est sûre : la musique ne s’arrêtera jamais. Les labels indépendants, avec leur capacité d’adaptation et leur créativité sans limite, continueront à nous surprendre et à nous faire vibrer. Parce qu’au fond, c’est ça la musique : un échappatoire, une source de joie et d’inspiration, même (et surtout) en temps de crise.

Alors, à tous ceux qui pensent que le confinement sonne le glas de la musique live et de l’industrie indépendante, laissez-moi vous dire ceci : la musique, c’est comme le phoenix, elle renaît toujours de ses cendres. Et quand tout cela sera derrière nous, on se retrouvera dans un petit bar enfumé, bière à la main, à headbanger sur du bon son indé. Parce que oui, la musique, c’est la vie. Et rien, pas même un vilain virus, ne pourra jamais changer ça.