Un anniversaire sous le signe du menhir et du sanglier
Bon, on ne va pas se mentir, Astérix, c’est clairement plus qu’une BD. C’est un monument culturel qui, à chaque page, nous rappelle à quel point nos ancêtres les Gaulois avaient déjà la classe bien avant que Marvel ne débarque avec ses « univers étendus ». Et là, pour leurs 65 ans, les festivités sont au rendez-vous. Après avoir mis la Cité de l’Économie en ébullition l’année dernière et avant de cartonner à l’Atelier des Lumières, c’est au musée Grévin que nos deux Gaulois préférés poseront leurs valises. Parce qu’évidemment, ils ne vieillissent pas, contrairement à toi, cher lecteur, qui dois bien ressentir quelques petits coups de vieillesse en repensant à ces après-midi passés devant les films.
Sculptés par Stéphane Barret, les statues sont prêtes à défier l’éternité dans un décor digne des plus épiques bagarres contre les Romains. Et petit clin d’œil sympa, tu pourras même t’amuser à prendre une photo, gourde à la main, pour faire croire que toi aussi tu as bu de la potion magique. Parce qu’avouons-le, tu l’as tous rêvé à un moment donné. Une anecdote sympa à raconter à Noël, non ?
Astérix : immortel comme jamais
Et si tu pensais que ça s’arrêtait là, détrompe-toi. Cette année, c’est la Gaule party à tous les étages. Escape game, nouvelle série, rééditions d’albums… Uderzo a lâché les sangliers comme d’autres lâchent les fauves. Et le parc Astérix ? 35 ans d’existence ! Alors évidemment, lui aussi nous prépare quelques surprises. Que veux-tu, quand tu as vendu plus de 400 millions de BD dans le monde, c’est le minimum qu’on puisse attendre. Franchement, quand on y pense, Astérix c’est un peu notre réponse à toutes les grandes sagas : du « Star Wars » à la sauce gauloise, avec des baffes en guise de sabres lasers.
Et si on est tous là, à attendre avec impatience de les voir en statues de cire, c’est parce que ces personnages sont gravés dans nos mémoires. Non pas pour leur finesse (Obélix, on te voit) mais parce qu’ils nous rappellent une époque où tout semblait plus simple, plus authentique. Une époque où un bon sanglier rôtissait sur le feu et où l’on envoyait des Romains valser dans les airs à coups de menhir.
Un clin d’œil au passé, mais les pieds bien dans le présent
Mais attention, Astérix et Obélix, c’est aussi du présent, de l’actu, du palpable. Uderzo et Goscinny ont su créer quelque chose d’éternel, qui nous suit génération après génération. Et cette réintroduction dans le musée Grévin, ce n’est pas juste pour caresser la nostalgie dans le sens du poil. Non, c’est aussi une manière de dire qu’on est toujours là, prêts à botter les fesses des envahisseurs. Que ce soit les Romains, les Américains, ou pire, la tendance des reboots de franchises (sérieux, stoppez ça !).
Alors, si tu te sens l’âme d’un petit Gaulois, c’est au musée Grévin que ça se passe dès le 23 octobre. Et pour les autres, qui n’ont toujours pas compris pourquoi on célèbre autant cette BD ? Ben, que voulez-vous, on ne va pas vous expliquer le secret de la potion magique.