2024, l’année où Paris devait encore une fois vibrer au rythme de l’art, en grand, en fort, en éclatant. Et quoi de mieux que Frida Kahlo pour incarner cette explosion de créativité, de douleur et de passion ? Frida, c’est la rock star des artistes, la femme qui a peint ses entrailles avec une intensité que même un groupe de metal scandinave aurait du mal à égaler. Alors quand on a entendu parler de l’exposition Frida Kahlo ¡Viva La Vida! au Grand Palais Immersif, on s’est dit : « Enfin ! Une expo qui va envoyer du lourd. »
Mais voilà, retournement de situation aussi brutal qu’un coup de pinceau chez Jackson Pollock : l’exposition est annulée. Oui, vous avez bien lu, annulée. Et là, c’est toute une communauté de fans d’art, de culture et de selfies Instagram qui se retrouve orpheline d’une expérience qui promettait d’être aussi immersive que de plonger tête la première dans l’univers de Frida.
Quand Paris attend Frida… mais Frida ne vient pas
On avait tous coché la date dans nos agendas : 18 septembre 2024. Le jour où Frida devait débarquer au Grand Palais Immersif pour nous emmener en voyage. L’idée était dingue : des projections à 360º, des animations qui auraient fait pâlir de jalousie les studios Pixar, et une bande-son originale qui aurait probablement fait vibrer les murs du Palais Galliera si l’exposition avait eu lieu là-bas. Frida Kahlo comme vous ne l’avez jamais vue, nous promettait-on. Un trip au cœur de l’âme tourmentée de l’artiste, directement inspiré de son journal intime. Oui, celui-là même, découvert 20 ans après sa mort, et qui devait servir de fil rouge à cette aventure visuelle et sensorielle.
Mais la vie est cruelle, et l’art l’est parfois encore plus. Au lieu de plonger dans l’univers de Frida, on se retrouve avec un grand vide, un silence assourdissant. Annulée. Annulée. Annulée. Et là, on a juste envie de crier « ¿Qué pasa, Paris ? » Frida ne viendra pas, et c’est comme si on nous avait promis un concert de Beyoncé pour finalement nous servir une playlist de reprises faites par un groupe de mariage.
Pourquoi cette expo aurait été l’événement de l’année
Frida Kahlo, c’est pas juste une artiste. C’est une icône, un symbole de résilience, de féminisme, d’individualité. Cette femme, qui a souffert dans sa chair et dans son cœur, a transformé sa douleur en art, en quelque chose de beau, de puissant, de vibrant. Et cette expo immersive devait justement capturer tout ça : l’intensité de ses œuvres, la complexité de ses relations avec des géants comme Diego Rivera ou André Breton, et son influence incommensurable sur l’art moderne.
L’annulation de l’exposition, c’est une claque pour tous ceux qui espéraient voir, comprendre, ressentir Frida sous un nouvel angle. C’était censé être un événement inédit, un moment suspendu dans le temps où l’on aurait pu pénétrer dans l’intimité de l’artiste, la suivre dans ses tourments, et peut-être, qui sait, repartir un peu plus inspiré, un peu plus grand.
Et maintenant ?
Alors oui, on est déçus, et c’est un euphémisme. Mais en 2024, il faut aussi savoir rebondir. Peut-être que le Grand Palais Immersif nous réserve une autre surprise, un autre projet qui saura nous faire oublier cette annulation. Ou peut-être qu’on se contentera de retourner voir l’expo permanente de Frida Kahlo sur nos écrans, parce qu’après tout, elle, elle est immortelle.
Mais ne vous méprenez pas, on n’oubliera pas ce rendez-vous manqué avec Frida. Parce que si cette expo avait vu le jour, elle aurait probablement été l’événement de l’année à Paris. Une chose est sûre : Frida, même absente, continue de marquer les esprits, de hanter les salles d’exposition, et d’inspirer les générations. Et ça, aucune annulation ne pourra jamais l’effacer.