Si tu pensais que Paris Design Week n’était qu’une énième excuse pour admirer des chaises trop chères et des luminaires que personne n’a jamais vraiment compris, prépare-toi à être agréablement secoué. En 2024, Paul Cocksedge, ce génie britannique qui sait transformer l’ordinaire en extraordinaire, s’invite à l’Hôtel de Sully pour te faire perdre la tête (littéralement) avec ses miroirs déformants. Et non, ce n’est pas juste un jeu de mots.
Un terrain de jeu pour l’esprit et l’œil
Du 4 au 14 septembre, l’Hôtel de Sully, ce joyau Renaissance planqué place des Vosges, devient un vortex visuel grâce à l’installation de Cocksedge. Imagine des miroirs compressés comme des ballons dans des cadres, des reflets qui jouent avec ton cerveau, brouillant les frontières entre la 2D et la 3D. C’est un peu comme si Dali avait découvert le concept de l’anamorphose dans un trip sous acide.
Ici, pas de prétention. Juste un terrain de jeu pour l’œil et l’esprit. Ces miroirs, loin des écrans omniprésents qui te zombifient chaque jour un peu plus, t’incitent à redécouvrir la beauté simple de ton propre reflet. C’est une cure de désintoxication visuelle, un retour aux sources de ce qui fait de nous des humains : notre capacité à nous émerveiller devant un simple reflet. Et crois-moi, tu vas t’émerveiller.
Entre poésie et interaction
Ce que Cocksedge fait de mieux, c’est brouiller les pistes entre l’art et le design, l’objet et l’expérience. Avec ses miroirs compressés, il nous rappelle que l’art n’est pas juste à regarder, mais à vivre, à expérimenter. Ici, chaque visiteur devient une partie de l’œuvre. Tu ne fais pas que te voir dans ces miroirs, tu te réinvente à chaque angle, à chaque pas.
On pourrait presque croire que Cocksedge a puisé son inspiration dans les couloirs d’un asile ou dans un film de Lynch. Mais non, il a simplement décidé de donner une nouvelle vie à l’orangerie et aux jardins de Sully. Les reflets réinterprètent les lignes classiques de l’architecture Louis XII, créant une interaction inédite entre l’ancien et le moderne, le tangible et l’intangible. Un voyage sans LSD, mais tout aussi tripant.
Un échange direct avec l’artiste
Si tu te considères comme un esprit créatif ou si tu as simplement une idée farfelue à partager, Cocksedge t’invite à échanger avec lui. Oui, tu as bien lu. L’artiste n’est pas qu’une tête pensante enfermée dans sa tour d’ivoire. Via Instagram, envoie-lui un émoji ampoule et qui sait, tu pourrais te retrouver assis face à face avec lui dans les jardins de Sully, partageant idées et visions comme deux vieux amis. Une rencontre qui pourrait bien être aussi inspirante que ses miroirs compressés.
Paul Cocksedge, un maître du détournement
Pour ceux qui ne le connaissent pas encore (tu vis sous une pierre ou quoi ?), Paul Cocksedge est ce gars qui a déjà suspendu une sphère lumineuse dans la cathédrale de Liverpool et qui a fait tourner la tête à tout le monde avec son lustre Bourrasque chez Dior Avenue Montaigne. C’est le type qui te fait aimer l’art contemporain sans même que tu t’en rendes compte.
Cette installation à l’Hôtel de Sully, c’est un rappel que l’art et le design ne sont pas juste là pour être beaux. Ils sont là pour être vécus, pour créer des moments, des souvenirs, des idées. Et c’est exactement ce que fait Cocksedge ici. Il te force à réévaluer ta place dans l’espace, à interagir avec ton environnement d’une manière nouvelle, presque ludique.
Alors, qu’attends-tu ? Prends ton courage à deux mains, délaisse un instant ton écran, et viens te perdre dans les miroirs de Cocksedge. Parce que dans ce monde où tout va trop vite, on mérite tous un moment pour s’émerveiller de nouveau.
Viens. Vois. Réfléchis. Littéralement.
