On nous bassine constamment avec les histoires à succès de jeunes prodiges comme Mark Zuckerberg ou Bill Gates, qui ont fondé leurs entreprises alors qu’ils étaient encore dans leurs pyjamas d’étudiants. Ça donne l’impression qu’il faut absolument avoir lancé sa start-up avant d’avoir des rides pour réussir. Spoiler alert : c’est totalement faux. La vérité, c’est que l’âge n’est qu’un chiffre quand il s’agit d’entrepreneuriat.
L’âge, un faux problème
Soyons honnêtes, le mythe du jeune entrepreneur de la Silicon Valley, c’est du pipeau. Oui, on aime les histoires de gamins de vingt ans qui révolutionnent le monde, mais la réalité est bien différente. Selon une étude de la Harvard Business Review, l’âge moyen d’un entrepreneur à succès aux États-Unis est de 45 ans. C’est loin des stéréotypes véhiculés par les médias. Et si tu as encore des doutes, voici une statistique qui va te faire réfléchir : en 2022, seulement 6 % des entrepreneurs avaient entre 20 et 30 ans, tandis que 64 % avaient 40 ans ou plus.
Les « mythes des étapes » et pourquoi il faut les exploser
Kate Berski, entrepreneuse et écrivaine, parle des « mythes des étapes » – ces fausses échéances qui font croire que si tu n’as pas réussi avant 30 ans, c’est game over. C’est une pression sociale complètement absurde qui pousse à croire qu’on est des losers si on ne suit pas un chemin pré-défini. Comme elle le dit si bien : « Le succès peut survenir à tout âge, et nous devrions encourager les jeunes à ne pas fixer d’échéances à leurs rêves. » Bingo, Kate !
L’expérience : le joker des entrepreneurs
Prenons un exemple qui claque : Harland Sanders, alias Colonel Sanders, a fondé KFC à 65 ans. Imagine le gars avec ses recettes de poulet frit, il a attendu d’avoir l’expérience et les cheveux blancs pour lancer un empire mondial. Ou encore Vera Wang, qui s’est lancée dans la mode à 40 ans après avoir été journaliste et patineuse artistique. C’est l’expérience, pas l’âge, qui a fait toute la différence.
L’expérience te donne un avantage énorme. Travailler dans des petites boîtes et des start-ups te permet d’apprendre sur le tas, de te planter et de recommencer, le tout en étant payé. Cette expérience se traduit par une meilleure prise de décision, une compréhension du marché et une gestion des risques plus affinée.
Le réseau, ce trésor inestimable
On dit souvent que ce n’est pas ce que tu sais, mais qui tu connais. Les entrepreneurs plus âgés ont eu le temps de se construire un réseau solide. Et dans le monde des affaires, avoir des contacts, c’est crucial. Imagine le pouvoir de demander des conseils à des mentors, de trouver des investisseurs ou de décrocher des partenariats stratégiques grâce à ton réseau. C’est comme avoir un super pouvoir.
Et avec les réseaux sociaux, ton réseau ne se limite plus à ta communauté locale. Tu peux te connecter avec des entrepreneurs du monde entier, échanger des idées et trouver du soutien sans frontières. Kate Berski explique que « l’essor des réseaux sociaux est formidable pour les entrepreneurs qui souhaitent développer leurs activités en dehors des limites géographiques de leur région. »
L’entrepreneuriat, une aventure solitaire mais enrichissante
L’entrepreneuriat peut être un chemin solitaire. Il faut de la patience, de la persévérance et une bonne dose de folie pour se lancer. Mais ne te laisse pas berner par les histoires de jeunes génies. Prends ton temps, apprends, bâtis ton réseau et surtout, ne laisse jamais l’âge te définir. L’âge n’est qu’un chiffre. Ce qui compte vraiment, c’est ton idée, ton expertise et ta détermination. Alors, que tu aies 25 ou 55 ans, fonce et écris ta propre success story.
L’âge n’est qu’un chiffre. Et pour tous les jeunes et moins jeunes entrepreneurs en herbe, il est temps de se débarrasser de ces foutues échéances et de se concentrer sur ce qui compte vraiment : la passion, la persévérance et la volonté de changer le monde, un projet à la fois.