par | 4 Juin 2024

Paris, la ville lumière… ou la ville fantôme ?

À Paris, la rentrée s'annonce catastrophique pour des milliers d'étudiants qui risquent de se retrouver sans logement. En cause, une proportion croissante de logements vacants utilisés comme résidences secondaires ou Airbnb. Découvrez pourquoi cette situation perdure et ce que les élus proposent pour y remédier. Un article engagé et sans concessions sur la réalité immobilière parisienne.
Temps de lecture : 3 minutes

Pourquoi les étudiants sont les nouvelles victimes du marché immobilier

Hey, vous là-bas, les jeunes, les rêveurs, ceux qui pensent encore que Paris c’est la ville où tout est possible. Laissez-moi vous raconter un truc : Paris, c’est plus la Ville Lumière, c’est la Ville Fantôme. Imaginez : des dizaines de milliers d’étudiants qui, à la rentrée, se retrouvent à la rue. Ouais, à la rue. Comme si vos galères de révisions et vos partiels interminables ne suffisaient pas, on vous rajoute la cerise sur le gâteau moisi : pas de logement.

Vous savez pourquoi ? Parce que notre chère capitale a décidé que les appartements, c’était mieux vides. Selon l’Agence parisienne d’urbanisme (Apur), en 2020, il y avait 262 000 logements inoccupés. Et ce chiffre pourrait atteindre 290 000 en 2024. Juste pour vous donner une idée, c’est l’équivalent de toutes les places disponibles dans les 20 plus grands stades de foot de France réunis. Sympa, non ?

La maison des horreurs : les petites surfaces délaissées

Alors que vous vous tapez des files d’attente interminables à la CAF pour essayer de gratter une bourse logement, la moitié des petites surfaces (studios et petits deux-pièces) restent vides. Ces apparts, c’est pile ce qu’il vous faut, mais non, ils sont là, à prendre la poussière, comme des trophées oubliés. Le marché locatif se rétrécit, et les annonces pour ces logements ont été divisées par deux depuis 2019. Et pendant ce temps, les prix grimpent, et vous, vous pataugez.

Le premier adjoint (PS) à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, le dit lui-même : « Nos préoccupations sur la contraction du logement rejoignent celles sur le pouvoir d’achat des étudiants. » Vous êtes déjà à sec après avoir payé vos bouquins, vos courses, vos transports. Maintenant, rajoutez à ça le loyer exorbitant d’un taudis miteux, et vous avez le cocktail explosif parfait pour une vie étudiante sous le signe de la galère permanente.

La grande parade des politiciens : des solutions en carton

Et là, on a nos chers élus qui s’agitent comme des marionnettes à l’Assemblée. Ils proposent d’augmenter la fiscalité sur les résidences secondaires et les logements vacants. Super idée, vraiment. On espère juste que ça va marcher. Selon eux, ça pourrait libérer 100 000 logements. Oui, vous avez bien lu, 100 000. Imaginez si on pouvait juste utiliser un quart de ces logements pour les étudiants ? Vous auriez tous une place pour poser votre postérieur après une journée de cours bien pourrie.

Mais soyons réalistes : les promesses politiques, on sait ce que ça vaut. Rien que des mots en l’air pour calmer les foules. On en a vu des plans, des réformes, des lois qui sont censées améliorer nos vies, et au final, on se retrouve toujours au même point. On croise les doigts, mais on ne retient pas notre souffle.

Pourquoi on en est là ?

Alors, comment en est-on arrivé là ? C’est simple. Paris est devenu le terrain de jeu des investisseurs et des spéculateurs. Ils achètent des apparts pour les laisser vides ou en faire des Airbnb. Parce que, devinez quoi, ça rapporte plus de fric de louer à des touristes que de vous filer une piaule pour vos études. C’est la loi du marché, les amis, et vous, vous n’êtes que des pions dans cette partie d’échecs géante.

On pourrait penser que les jeunes sont l’avenir, qu’il faut investir en eux, leur donner les moyens de réussir. Mais apparemment, Paris préfère ses visiteurs temporaires à ses résidents permanents. C’est un peu comme si on vous disait : « Bienvenue, profitez de la vue, mais ne restez pas trop longtemps, merci. »

Et maintenant ?

Alors, qu’est-ce qu’on fait ? On se résigne ? On accepte de vivre dans des conditions de merde parce que c’est Paris et qu’on n’a pas le choix ? Ou on se bouge, on se fait entendre, on arrête de se laisser marcher sur les pieds ? Parce que, honnêtement, si on ne fait rien, personne ne le fera pour nous.

En attendant, armez-vous de patience, préparez-vous à des galères et surtout, ne perdez pas espoir. Parce que même si Paris peut être un vrai cauchemar, elle reste aussi un endroit où tout peut arriver. Alors, accrochez-vous, parce qu’on va faire bouger les choses, ensemble. Et peut-être qu’un jour, on pourra enfin dire : « Paris, c’est chez nous. »

Thomas

Tom, rédacteur passionné chez ANousParis 🖋️. Je couvre toute l’actu parisienne – culture, événements, et tendances de la Ville Lumière! 🗼