Ticket de métro à 4 euros : jusqu’à quand ce tarif exorbitant reste-t-il en vigueur ?

Bienvenue dans la ville lumière, où même la lumière a un prix exorbitant.

Si vous avez tenté de prendre le métro parisien récemment, vous avez probablement ressenti cette petite pointe de douleur en achetant votre ticket. Non, ce n’est pas un mal de ventre dû à une mauvaise crêpe, c’est juste le prix du ticket T+ qui est passé à quatre euros. Oui, quatre euros. Une augmentation qui fait presque autant mal que le réveil après une nuit à écumer les bars du Marais.

Mais pourquoi, me direz-vous, une telle flambée des prix ? Eh bien, merci Paris 2024. Les Jeux olympiques et paralympiques ont apporté leur lot de réjouissances – des stades remplis, des athlètes en sueur, et bien sûr, un tarif de transport qui flirte dangereusement avec le ridicule. Parce que, soyons clairs, cette hausse de 2,15 € à 4 € n’est pas là pour vos beaux yeux, mais pour décourager les Franciliens d’envahir le métro déjà saturé par les touristes venus admirer notre belle capitale en mode olympique.

Un choix stratégique… ou un foutage de gueule ?

La présidente d’Île-de-France Mobilités, Valérie Pécresse, ne mâche pas ses mots : « Le Francilien qui choisit de payer un ticket 4 €, c’est qu’il a fait le mauvais choix, il a fait le choix de payer plus. » Merci Valérie pour cette perle de sagesse. Parce que, bien sûr, quand on se traîne pour aller bosser un matin de juillet ou d’août, c’est toujours par choix, n’est-ce pas ? Le but, selon les autorités, est d’éviter la saturation des transports en commun. Mais soyons honnêtes, c’est surtout un coup de pouce pour remplir les caisses en vidant nos poches.

Paris 2024, c’est fini, mais l’arnaque continue

Alors, les Jeux olympiques ont pris fin le 11 août 2024, mais ne vous réjouissez pas trop vite. Le tarif spécial « on se fout de vous » est encore en vigueur, et il le restera jusqu’au 8 septembre 2024. Pourquoi ? Parce que les Jeux paralympiques, pardi ! Donc, si vous pensiez que votre portefeuille allait retrouver un peu de répit entre les deux événements, détrompez-vous. Deux semaines de plus à raquer, deux semaines de plus à se demander si marcher sur le périph’ ne serait finalement pas une option plus économique.

Quelques conseils pour ne pas trop se faire avoir

Mais, comme toujours, il y a des moyens de contourner l’arnaque… pardon, l’augmentation. La RATP vous conseille de vous tourner vers le pass Liberté +. Avec cet abonnement, chaque trajet ne vous coûtera « que » 1,73 €. Oui, c’est un peu comme choisir entre se faire assommer avec un marteau ou une batte de baseball, mais ça fait quand même moins mal.

Et si vous n’êtes pas encore lassé de vous faire essorer, sachez que ce pass est disponible immédiatement si vous le prenez au guichet. Pour ceux qui préfèrent le digital, un petit délai d’une semaine est à prévoir si vous commandez sur le site de la RATP.

L’ombre d’un retour à la normale

Alors, jusqu’à quand cette farce va-t-elle durer ? Il semblerait que le 8 septembre marque la fin de cette flambée des prix. Après ça, retour à la « normale »… enfin, si tant est que payer plus de deux euros pour un ticket de métro peut encore être considéré comme normal. En attendant, préparez vos porte-monnaie, ou mieux, commencez à envisager le vélo. Parce qu’à ce rythme-là, pédaler dans Paris va vite devenir l’option la plus raisonnable.

Le Paris des Jeux olympiques nous a montré ce qu’il est vraiment : une ville qui brille, qui s’embellit, mais qui n’hésite pas à vous taxer pour ça. Paris, ville des lumières ? Sûrement, mais uniquement pour ceux qui peuvent se le permettre.