par | 7 Août 2024 à 09:08

JO 2024 : Le Nail Art, Nouvelle Forme d’Expression des Athlètes à Paris

Aux JO de Paris 2024, le nail art s'impose comme une nouvelle forme d'expression pour les athlètes. Des ongles colorés de Noah Lyles aux motifs patriotiques de Sha'Carri Richardson, découvrez comment ces champions utilisent leurs manucures pour se démarquer et contourner la charte olympique. Le nail art n'est plus une simple coquetterie, mais une véritable déclaration d'identité. Un phénomène captivant à suivre de près pendant ces Jeux Olympiques.
Temps de lecture : 3 minutes

La révolution des ongles colorés

Bienvenue dans l’univers parallèle des Jeux Olympiques de Paris 2024, où les athlètes ne se contentent pas de courir, sauter ou nager pour la gloire. Non, mes amis, ils font tout cela avec des ongles éclatants qui rivalisent de créativité. Le nail art, cette tendance longtemps réservée aux stars de la pop et aux influenceurs d’Instagram, s’invite désormais sur les terrains de sport. Et laissez-moi vous dire, ça claque.

Lyles et Richardson : le duo de choc

Prenez Noah Lyles, ce sprinteur américain qui a conquis le 100 mètres avec ses ongles peints aux couleurs du drapeau américain. Ce n’est pas juste une question d’esthétique. Pour Lyles, c’est une déclaration. Un clin d’œil patriotique. Et puis il y a Sha’Carri Richardson, la tornade des pistes avec ses griffes multicolores. Inspirée par Florence Griffith-Joyner, la reine du sprint des années 80, Richardson fait de ses ongles une extension de sa personnalité flamboyante. Comme elle le dit si bien : « Si Flo-Jo pouvait le faire, pourquoi pas moi ? »

Le village olympique, temple du nail art

Le village olympique a bien saisi cette nouvelle obsession. Avec un salon de beauté ouvert 24 heures sur 24, les athlètes peuvent s’offrir manucure, coiffure et autres chouchoutages. Christine Cabon, de Procter & Gamble, explique que les demandes sont variées : anneaux olympiques, drapeaux nationaux, symboles parisiens. Plus de 500 athlètes de 100 nationalités différentes sont passés par là. C’est la preuve que le nail art est devenu aussi essentiel que les échauffements et les massages.

Une tendance démocratisée

Le nail art, autrefois considéré comme une coquetterie, est désormais une véritable déclaration d’identité. Ilona Maher, star du rugby à 7, affirme que sa manucure olympique est le signal que les choses deviennent sérieuses. Pour d’autres, c’est une manière de se détendre avant la compétition. Comme le souligne Christine Cabon, les athlètes aiment se faire chouchouter. Et franchement, qui peut les blâmer ? Quand on est sur le point de se mesurer au reste du monde, un petit moment de détente peut faire des miracles.

Une déclaration silencieuse

Mais le nail art n’est pas qu’une question de style. C’est aussi une manière subtile de contourner la charte olympique, qui interdit toute démonstration politique, religieuse ou raciale. La nageuse palestinienne Valerie Tarazi a fait sensation avec ses ongles aux motifs des anneaux olympiques et du drapeau palestinien. L’archère néerlandaise Laura van der Winkel a mélangé des références nationales et sportives avec brio. C’est une forme d’expression libre, une déclaration silencieuse mais puissante.

La réaction des adversaires

Tous les athlètes ne sont pas égaux devant le nail art. Rémi Bassereau, joueur de beach-volley français, a constaté des réactions variées. « Certains adversaires ont regardé mes ongles bizarrement, mais je me fiche des stéréotypes, » dit-il. Pour Bassereau, ses ongles colorés sont une manière de se démarquer. « Je me suis dit que ça serait joli sur les photos et qu’on ne pourrait pas les louper. » Et il a raison. Les photos de lui en pleine action, ongles brillants bien en vue, sont déjà iconiques.

Le futur du nail art olympique

Alors que les Jeux de Paris 2024 battent leur plein, il est clair que le nail art est là pour rester. Les athlètes utilisent chaque centimètre de leur corps pour s’exprimer, et les ongles ne font pas exception. Avec les Jeux de Los Angeles 2028 en ligne de mire, on peut s’attendre à voir encore plus d’ongles décorés de manière extravagante. Qui sait, peut-être que le nail art deviendra une catégorie olympique à part entière ?

Dans cette ère où chaque geste est scruté, où chaque performance est décomposée, les athlètes trouvent des moyens ingénieux pour rester eux-mêmes. Le nail art n’est pas seulement une mode, c’est une rébellion silencieuse, un cri de guerre coloré dans l’arène implacable des sports de compétition. Et moi, j’adore ça. Parce que parfois, les plus grands changements commencent au bout des doigts.

Léna

Exploratrice des tendances parisiennes chez « A Nous Paris ». Du shopping à la société, je déniche l’inédit avec une touche décalée ! ✨📰