par | 6 Mai 2024 à 10:05

Pourquoi la Paris Fashion Week homme est-elle l’apéro avant le plat principal des Jeux Olympiques?

Alors que Paris se prépare pour les Jeux Olympiques de 2024, la Fashion Week homme pour le printemps/été 2025 adopte une approche plus mesurée, laissant place à la réflexion dans l'industrie de la mode. Avec les grandes maisons qui prennent du recul et les nouveaux talents qui émergent, cette saison pourrait redéfinir ce qui fait ou défaire les tendances de la haute couture.
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Paris, pas seulement une affaire de mode

Alors que les rues de Paris commencent à vibrer au rythme des préparatifs pour les Jeux Olympiques de 2024, la Fashion Week homme printemps-été 2025 semble, elle, prendre un petit coup de mou. C’est vrai, cette année, les géants de la mode font profil bas – une sorte de recueillement avant la tempête olympique, peut-être?

Un calendrier clairsemé : Les grands absents et les fidèles au poste

D’abord, jetons un œil aux absents qui font plus de bruit que les présents. Givenchy, sans capitaine à son bord, laisse un trou béant. YSL, après son coup d’éclat en mars, se fait désirer comme un artiste underground après un album surprise. Et Valentino? Ah, Valentino se la joue mystère et boule de gomme, réservant ses paillettes pour septembre.

Mais ne pleurons pas sur les absents. Louis Vuitton, Dior Men, et AMI sont toujours là, fidèles au poste, prêts à défiler comme s’il s’agissait de leur dernière bataille avant la fin du monde (fashion).

Entre digital et présentations modestes : l’ère du changement?

La vraie story ici, c’est peut-être la mutation du format de la Fashion Week elle-même. Adieu les grandes messes de la mode, bonjour les présentations intimes et les événements digitaux. C’est un peu comme passer de concerts en stade à des sessions acoustiques dans ton salon. Plus proche, plus vrai, peut-être un peu moins flamboyant, mais tout aussi captivant.

Coup de projecteur sur les petits nouveaux et les risque-tout

Et puis, il y a ceux qui profitent de ce vide laissé par les titans pour se frayer un chemin sous les projecteurs. Regardez Auralee, Valette Studio, ou encore Kidill – ils ne défilent pas, ils racontent des histoires à travers leurs collections. Ces marques, comme des comètes dans le ciel de la mode, pourraient bien être les futures grandes étoiles de demain.

Un rappel brutal : La mode peut-elle survivre sans son spectacle?

Ce calendrier édulcoré nous amène à une question cruciale : la mode est-elle toujours la mode sans son extravagance habituelle? Peut-être que oui, peut-être que non. Peut-être que c’est juste une respiration nécessaire, un moment de réflexion dans le cycle incessant des tendances et des contre-tendances.

La vraie question : Qui sera là pour le show?

Avec les JO en ligne de mire, beaucoup d’acheteurs et de journalistes risquent de zapper la fashion week. Ce qui nous laisse avec un public potentiellement plus restreint, mais aussi peut-être plus passionné. Ceux qui seront là seront ceux qui vivent et respirent la mode, pas ceux qui la consomment comme un énième divertissement.

À quoi s’attendre vraiment?

Soyons réalistes, cette Fashion Week est peut-être moins une question de qui montre quoi, et plus une question de qui regarde. Dans un monde où chaque like et chaque vue comptent, peut-être que l’absence de certains joueurs majeurs donnera une chance à la mode de se réinventer, de devenir quelque chose de plus intime, plus durable, moins éphémère.

Et si c’était ça, la vraie révolution de la mode?

Le dernier mot?

La mode ne meurt jamais, elle se transforme. Et peut-être que, juste peut-être, cette Fashion Week « light » est le début de quelque chose de nouveau. Qui sait? En attendant, chérissons ce moment de calme avant la tempête olympique. Après tout, même un apéro sans champagne reste un apéro, non?

Alyson

Anciennement avec le Daily Mail, je suis maintenant une voix parisienne chez « À nous Paris ». Découvrez avec moi les dernière actus de la capitale ! ✍🏼