La mode de Paris n’a jamais été aussi vivante
On ne va pas se mentir, la mode, c’est un peu comme la religion. Il y a les fidèles, les convertis de la dernière heure, et ceux qui ne jurent que par leur propre dogme. Stéphane Rolland, avec sa haute couture qui vous claque à la figure, a décidé de tous les ramener à l’église, et croyez-moi, il prêche aux convaincus. Cette année, c’est tout simplement un doigt d’honneur aux diktats, un bras d’honneur aux conventions. Pourquoi s’embêter avec des silhouettes déjà vues et revues quand on peut balancer du génie pur sur le podium ?
Stephane Rolland: maître ou tyran?
Pour Rolland, la haute couture n’est pas un spectacle, c’est une guerre. Une guerre contre l’ordinaire. Il y a les designers qui suivent la tendance, et puis il y a Stéphane Rolland, qui créé les tendances. C’est un peu le Nietzsche de la mode, et chaque pièce est une déclaration philosophique sur l’état du monde actuel. Tout y passe : des drapés immenses qui te font oublier le concept même de “minimalisme”, aux broderies complexes qui rappellent que oui, l’artisanat n’est pas mort. Pour Rolland, il n’y a pas de demi-mesure : c’est tout ou rien, et quand il donne tout, c’est avec un grand T.
Le défilé, entre théâtre et art contemporain
Quand tu penses défilé de mode, tu penses mannequins sans âme arpentant le catwalk sous des regards vides, pas vrai? Et bien, oublie ça. Ici, chaque mannequin est un acteur, chaque robe, une pièce de théâtre. La mise en scène est presque baroque, un savant mélange de théâtralité et de modernité crue. C’est comme un tableau de Goya revisité par Banksy : brut, audacieux, et un poil provocateur. Stéphane Rolland ne se contente pas de créer des vêtements, il raconte des histoires. Et ces histoires, elles vous rentrent dedans, vous saisissent, et vous ne les oubliez jamais.
Anecdotes et haute couture: la petite histoire dans la grande
À la Paris Fashion Week, il y a les histoires de coulisses qui valent tout autant que le show lui-même. L’anecdote qui circule cette année : un assistant styliste, en larmes, courant dans les coulisses parce qu’une perle manquait sur une manche. Ça peut sembler trivial, mais voilà la haute couture : une obsession pour le détail, une dévotion qui frise le masochisme. Et c’est ça qui fait de Stéphane Rolland ce qu’il est. Ce genre de perfectionnisme impitoyable, c’est ce qu’on admire, même si ça signifie briser quelques nerfs en cours de route. Ou plusieurs.
Un regard sur l’avenir: démodé ou visionnaire?
On pourrait dire que la haute couture est un vieux dinosaure qui refuse de mourir, mais c’est tout le contraire. Stéphane Rolland prouve que la couture est plus vivante que jamais. À l’heure où les algorithmes dictent nos goûts, où les influenceurs vendent leurs âmes pour un hashtag sponsorisé, Rolland arrive comme une bouffée d’air frais. Ce n’est pas juste de la mode, c’est une rébellion artistique contre la banalité du monde moderne. Alors, que tu sois un vétéran du Vogue ou un simple curieux, prépare-toi à une gifle de créativité. Parce que la vraie mode, la mode avec un grand M, n’a jamais été aussi cool.