par | 29 Avr 2024 à 16:04

Voix Silencieuses : La Cause Tamoule Crie Justice à la Sorbonne

La semaine dernière, l'Université de la Sorbonne a accueilli une conférence marquante sur les droits du peuple tamoul au Sri Lanka. Cet événement, une première dans l'histoire de l'université, a suscité une participation massive et a renforcé l'appel à la justice et à la reconnaissance internationale pour les Tamouls.
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Le réveil de la mémoire à Paris

La semaine dernière, l’antique Sorbonne, ce vaisseau amiral de l’intellectualisme français, a déployé ses voiles pour une cause souvent éclipsée dans le grand théâtre mondial : les droits des Tamouls au Sri Lanka. Organisée en partenariat avec En Inam et l’Association des étudiants des Nations Unies pour les droits de l’homme, cette conférence pionnière a vu les murs séculaires de l’université résonner des échos d’une lutte tenace pour la justice et la reconnaissance.

Des voix du passé et des échos pour demain

La conférence a brillamment orchestré ses interventions, avec au premier rang, le député Selvarajah Kajendran du TNPF, qui a plongé l’audience dans le complexe échiquier politique et juridique tamoul. Ses mots n’étaient pas seulement des réflexions, mais des flèches lancées au cœur d’une indifférence mondiale souvent trop confortable dans son silence.

Sharuka Thevakumar, étoile montante du monde juridique et doctorante, a pris le relais pour détailler la quête épineuse de la justice transitionnelle. Sa présentation n’était pas seulement académique, c’était un appel à ne pas détourner le regard, à reconnaître la profondeur des cicatrices laissées par les conflits.

Une première historique

Il est poignant de noter que c’était la première fois que la cause tamoule franchissait les portes de la Sorbonne. Un moment historique, marqué par la présence de plus de 250 âmes venues s’abreuver de savoir et d’empathie. Un hommage a également été rendu à Annai Poopathy, qui, par sa grève de la faim en 1988, avait planté une graine de révolte et d’espoir.

Une salle comble, des cœurs touchés

Ce qui frappe, c’est l’ampleur de la participation. Loin des clichés des conférences universitaires poussiéreuses, cette rencontre était vibrante, chargée d’émotion et de ferveur. Chaque siège occupé était une preuve que le monde est prêt à écouter et peut-être, enfin, à agir.

Et maintenant ?

Cette conférence à la Sorbonne ne doit pas être un point final mais un virage. Nous, jeunes de l’ère moderne, armés de notre pouvoir de diffusion et de notre capacité à influencer, devons prendre le flambeau. Il s’agit moins de réparer des injustices passées que d’éviter qu’elles ne se répètent. Ignorer ce message serait non seulement une faute morale, mais un déni de notre propre humanité.

Alors, que ce chapitre ouvert à la Sorbonne ne se ferme pas sans suite. Que la voix des Tamouls, amplifiée par des siècles d’université, ne s’éteigne pas dans l’oubli. C’est notre combat aussi, car dans chaque lutte pour la justice, un peu de notre propre liberté se joue.

Leurs voix se sont élevées à la Sorbonne; que nos actions suivent désormais ces échos. La bataille pour la justice ne se gagne pas seulement dans les amphithéâtres de Paris, mais dans chaque geste de solidarité, chaque parole partagée, chaque article lu. Faites passer le mot, ne laissez pas retomber ce cri pour la justice dans le silence de l’indifférence.

Tom, rédacteur passionné chez ANousParis 🖋️. Je couvre toute l'actu parisienne - culture, événements, et tendances de la Ville Lumière! 🗼