Des contrôles draconiens
Dans une valse d’inspections menée par le Comité opérationnel départemental anti-fraude (CODAF), pas moins de 28 établissements en Seine-Saint-Denis ont été passés au crible en janvier 2024. Cette chasse aux irrégularités, allant des boulangeries aux salons de coiffure, a révélé une hygiène chancelante dans plusieurs lieux de commerce.
Fermetures et mises en garde
Sur les 28 endroits inspectés, la rigueur des contrôles a eu des conséquences sévères : 23 établissements ont été confrontés à des mesures disciplinaires. Six d’entre eux ont même dû baisser le rideau pour des infractions graves à l’hygiène, tandis que dix autres ont été avertis et quatre mis en demeure.
Des souris dans le supermarché
Un exemple édifiant de cette lutte contre le laisser-aller hygiénique : la fermeture d’un supermarché Casino aux Lilas, dénonçant l’absence de lutte contre les nuisibles, une propreté douteuse et un personnel mal formé. Un cocktail peu ragoûtant pour les clients.
Travail clandestin, travail malin ?
L’hygiène n’est pas le seul souci des établissements. Le travail illégal s’est également invité dans les contrôles, avec 15 établissements épinglés pour emploi de travailleurs non déclarés ou étrangers sans autorisation. Une double infraction qui jette une ombre sur le tableau déjà sombre de la conformité.
Le CODAF aux manettes
Réunissant les forces de l’ordre, de l’administration et de la santé, le CODAF se mue en un Big Brother anti-fraude, traquant toute irrégularité dans les allées des commerces. Une main de fer dans un gant de velours, prête à sévir pour préserver la santé publique et l’intégrité du monde du travail.