Un week-end à sens unique pour le judo tricolore
Les gradins de Bercy n’ont pas eu à attendre longtemps pour voir les premiers exploits tricolores. Dès les premiers combats, Amandine Buchard (-52 kg), Shirine Boukli (-48 kg) et Luka Mkheidze (-60 kg) ont montré qu’ils n’étaient pas là pour faire du tourisme. Et les finales n’ont été qu’une formalité pour ces trois-là, qui ont chacun décroché l’or sans trembler.
Buchard, machine de précision et véritable métronome sur le tatami, a prouvé une fois de plus qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait avec ses adversaires. Boukli, elle, a géré ses combats avec une confiance insolente, imposant son explosivité et sa rapidité pour clouer ses rivales au sol. Quant à Mkheidze, il a fait valser ses adversaires avec la froideur d’un tueur à gages, ne laissant aucune ouverture, aucune chance.
Le judo français s’est imposé avec une efficacité redoutable, et ça, c’est une excellente nouvelle pour l’avenir.
Un premier pas vers Los Angeles 2028
Ce Grand Slam Paris 2025 n’était pas qu’un simple tournoi, c’était un passage de témoin. Les stars qui brillaient hier doivent désormais composer avec une génération qui veut tout rafler. Et si certains olympiens passés peinent encore à retrouver leur meilleur niveau, ce week-end a prouvé que la transition est déjà en cours.
Le circuit international est une arène où seuls les plus affamés survivent. Avec ce qu’on a vu à Bercy, il ne fait aucun doute que la France a des guerriers prêts à aller au combat pour imposer leur nom à Los Angeles en 2028. Les jeunes pousses ont déjà le niveau mondial, et ce Grand Slam l’a démontré : l’or olympique n’est pas une utopie, c’est un objectif réaliste.
Ce tournoi a mis en lumière un judo français agressif, efficace, et surtout prêt à durer. Si cette génération continue sur cette lancée, elle sera l’une des plus dominantes du circuit mondial dans les années à venir.
Le futur commence maintenant. Et avec ce qu’on a vu ce week-end, il s’annonce spectaculaire.