Ambiance cosy et poétique
Au cœur de Paris, dans ses 2ème et 3ème arrondissements, quand le ciel se couvre et que le bitume se fait glissant, il suffit d’un détour par Kodama pour redécouvrir le plaisir de la douceur. Le concept est simple mais radical : transformer un simple moment de pause en une expérience sensorielle inoubliable. Deux adresses s’offrent à vous – l’une, spacieuse et accueillante près de Bastille, vous enveloppe de son atmosphère chaleureuse, idéale pour plonger dans un bon bouquin ou discuter à cœur ouvert, tandis que l’autre, nichée rue Tiquetonne, offre une parenthèse intime et secrète, digne des trésors cachés de nos rues parisiennes. La pluie qui martèle les trottoirs devient alors la bande-son d’un instant suspendu, invitant à se lover dans un fauteuil douillet et à laisser la magie opérer.
Deux adresses, deux ambiances
Ce qui frappe d’emblée chez Kodama, c’est la dualité de ses espaces. La boutique proche de Bastille, plus vaste et lumineuse, propose non seulement un vaste choix de thés et infusions, mais également des créations originales comme le Golden Latte ou le Chai Latte – des breuvages qui ne se contentent pas de réchauffer, ils éveillent les papilles avec une audace rare. En revanche, le lieu de rue Tiquetonne, bien que plus modeste en superficie, séduit par son côté intimiste et feutré. C’est le genre d’endroit où l’on a l’impression d’avoir déniché le secret d’un petit coin de paradis urbain, où même la buée sur les vitres se transforme en œuvre d’art éphémère, dessinant au passage des cœurs rebelles.
L’art du thé entre histoire et modernité
Depuis 2015, Kodama réinvente l’expérience du thé en alliant tradition et modernité. Dans leur atelier parisien, chaque recette est confectionnée à la main avec passion et minutie. Mais ici, le thé ne se contente pas d’être une boisson : c’est une véritable histoire qui se déploie dans votre tasse. Des appellations poétiques comme “La vie comme elle vient”, “Au petit bonheur”, ou encore “La part des anges” ne sont pas de simples étiquettes marketing, elles incarnent une philosophie bien ancrée dans l’âme de la marque. Fait remarquable, 78 000 tasses de thé ont été servies avec le sourire, accompagnées de 30 000 boîtes préparées par des mains expertes, et plus de 160 recettes sont nées de cette imagination débordante, réunissant déjà 17 000 kodamis sur les réseaux. Ces chiffres témoignent d’un succès qui ne tient pas du hasard, mais d’une véritable révolution douce dans le monde du tea time.
Une expérience sensorielle et gourmande
Chez Kodama, l’expérience se savoure autant visuellement que gustativement. Loin du thé industriel, chaque infusion est 100% naturelle et conçue pour éveiller vos sens. Outre la boisson, le menu propose une série de gourmandises faites maison : cookies, muffins et autres douceurs qui se marient à merveille avec leurs “Grands remèdes” – des infusions élaborées avec une naturopathe pour chasser les tracas du quotidien. Et pour les curieux ou ceux en quête de cadeaux originaux, la pochette surprise à 16,90€ renferme 24 sachets de thés et infusions, une manière maline de prolonger le plaisir chez soi.
Une rencontre inattendue et marquante
Ma première rencontre avec Kodama fut une parenthèse enchantée lors d’un séjour à l’hôtel Les Lumières Versailles. Ce hasard exquis m’a permis de découvrir un univers où le thé se fait poème, et où chaque gorgée vous rappelle qu’il y a toujours de la beauté dans l’ordinaire. Vincent, le chef d’orchestre de cette aventure, et son équipe accueillante insufflent une authenticité rare, bien loin des cafés trop calculés. Franchement, qui aurait cru qu’un tea time pouvait devenir une révolution personnelle ? Ici, chaque visite se transforme en une immersion dans un monde où la douceur et l’originalité priment sur tout, et où l’on repart non seulement avec le souvenir d’un moment exceptionnel, mais aussi avec cette petite dose de rébellion qui fait tout le charme de Paris.
Pour moi, Kodama n’est pas simplement un bar à thé, c’est une véritable déclaration d’amour à la vie urbaine – une invitation à s’accorder une pause, à rire de la grisaille et à savourer chaque instant, avec audace et sans compromis.
