par | 30 Juil 2025

Léon Marchand, le tueur au maillot tricolore revient secouer vos réveils

À peine un an après avoir transformé la Seine en jacuzzi doré pendant Paris 2024, Léon Marchand rapplique, goguenard, pour plonger dans l’eau chlorée de Singapour. Toi, planqué derrière ton latte rue Oberkampf, prépare‑toi : ses séries du 200 m quatre nages claquent dès 5 h (heure de Paris) – parfait pour greffer un shot d’adrénaline à ton after‑work qui s’éternise.
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Un héros parisien sous les néons tropicaux

Le gamin de 23 ans, quadruple champion olympique et nouveau porte‑clé de la fierté nationale, a planté un 1’57’’63 dès les séries, meilleur temps du plateau, histoire de rappeler qui tient la baguette dans ce concerto aquatique. Son objectif ? S’offrir le record du monde du 200 m IM et graver pour de bon son blaze à côté des Phelps et Lochte que nos darons mataient en VHS. Malgré une concurrence nippone qui joue des coudes, Marchand arrive avec la fraîcheur insolente de celui qui a transformé la piscine de La Défense en rave party l’été dernier.

Douze mois de fête, de fatigue et de fractures

Quand Paris repliait ses anneaux, lui partait en tournée façon rock star : podium sur la Tour Eiffel, virée DJ avec David Guetta, défilé sur les Champs. Puis black‑out. Épaule subluxée en décembre, côte fissurée en février : un double uppercut qui l’a laissé hors de l’eau une semaine, le temps pour nous de binge‑watcher son feed Insta. Les paillettes ont un prix ; lui a payé cash, rappel brutal que même les demi‑dieux attrapent des courbatures.

Australie : surf, Boxall et reset mental

Pour ne pas virer emoji « tête qui explose », Marchand a fui l’hexagone direction Brisbane. Deux à trois mois avec le gourou australien Dean Boxall, histoire de surfer à Burleigh Heads et d’avaler du lactique avec les sprinters d’Oceania. L’idée : briser la routine texane – tout en restant dans le giron de Bob Bowman – et s’offrir un shot de soleil, de freestyle et de barbecues, loin des selfies place du Trocadéro. Si le break lui a coûté quelques kilomètres au compteur, il a surtout regonflé la jauge mentale ; parce que la santé mentale, c’est aussi hype qu’un maillot Speedo fluo.

Singapour, terrain d’exorcisme et de records

Retour à la réalité : programme épuré. Exit les 200 m brasse et pap ; il mise tout sur ses deux boucles de medley, façon joueur de poker qui va tapis sur une paire d’as. Le pari sent la nitro : sans courses parasites ni bras qui tremblent, il pourrait dynamiter les 1’54’’00 de Lochte dès la finale jeudi à 13 h 21, heure française. Les bookmakers de Bastille se frottent déjà les mains. Et toi, tu rafraîchis tes stories à la cadence d’un sprinter en hyperventilation.

Le réveil à cinq heures, test de fandom national

Soyons francs : se lever avant l’aurore pour mater un mec en slip se débattre dans un bassin à l’autre bout du globe, c’est maso. Mais souviens‑toi du 31 juillet 2024 : la France entière hurlait au bord du ring aquatique. Alors oui, cale ton alarm et prépare la cafetière ; parce qu’entre un tuk‑tuk singapourien qui klaxonne et un Popovici sous acide lactique, tu ne veux pas vivre le FOMO du siècle.

Pourquoi on devrait s’en foutre, mais on ne peut pas

Objectivement, le sort d’un nageur hypersponsorisé ne changera pas le loyer de ton 20 m² ni la saveur de ta bière tiède. Mais Marchand, c’est le rêve olympique qui refuse de s’endormir : un môme de Toulouse qui torpille les records avec un sourire d’ado et un égo de rockstar. Sa quête parle d’obsession, de pressions post‑JO, de blessures qui rappellent que les super‑héros saignent aussi. Accrocher son réveil à son combat, c’est se rappeler que la France sait encore vibrer pour autre chose qu’un transfert au PSG.

Et franchement, si tu survis à ce réveil infernal, la journée paraîtra douce comme un crawl en piscine à bulles. Fais‑moi confiance : file au bar à 7 h, commande un espresso bien serré, et raconte au serveur que tu viens de voir un mec exploser le chrono à 10 000 km de là. Peut‑être qu’il te servira la mousse avec un sourire, conquise par ta dévotion borderline. Moi ? Je serai devant mon écran, café à la main, prêt à hurler dans mon appart voisinage‑friendly. Les murs résonneront, et Paris aussi.

Tom, rédacteur passionné chez ANousParis 🖋️. Je couvre toute l'actu parisienne - culture, événements, et tendances de la Ville Lumière! 🗼