par | 13 Jan 2025

Paris 2024 : quand les médailles s’effritent comme des croissants industriels

Imaginez ça : les Jeux olympiques de Paris 2024, censés être le summum de l’élégance française, et voilà que les médailles remises aux athlètes tombent en miettes. Littéralement. Plus de 100 médailles déjà retournées pour détérioration, une crise qui fait vaciller la fierté nationale aussi vite qu’un pain au chocolat mal décongelé. Ironie suprême, dans un pays qui se targue de perfectionner l’artisanat, nos médailles dorées semblent plus fragiles qu’un billet de Monopoly.
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Des médailles en miettes : symbole d’un événement en toc ?

Ces médailles, censées représenter la gloire éternelle, ont une durée de vie à peine plus longue qu’un TikTok viral. On parle ici de matériaux innovants – recyclés, bien sûr – mais apparemment, le recyclage est passé du côté de l’esthétique et non de la robustesse. Entre les rayures, les éclats qui se barrent et les dégradations visibles après quelques semaines, difficile de ne pas y voir un parallèle évident avec la gestion du budget des JO.

Mais soyons honnêtes : pourquoi s’étonner ? Quand on investit 8,8 milliards d’euros dans un spectacle planétaire, il fallait bien que quelque chose finisse par casser. Et voilà, c’est tombé sur les médailles. C’est presque poétique : l’effondrement discret de l’or et de l’argent, reflet d’un système olympique où tout n’est qu’apparence.

Une crise du bling éthique

Les organisateurs se défendent avec des phrases bien tournées sur l’importance de l’écologie. Oui, les médailles sont issues de matériaux recyclés, principalement des composants électroniques collectés auprès de citoyens. Ça sonne noble, mais quand on gratte un peu – tout comme ces médailles, d’ailleurs – on découvre une réalité moins brillante. Les promesses écolos cachent mal un manque criant de tests de qualité, et on se demande si le recyclage a servi de prétexte pour masquer des économies de bout de chandelle.

Et puis soyons sérieux : des médailles qui tombent en ruine, c’est tout sauf durable. Imaginez ces athlètes, qui se sont entraînés pendant des années, repartant chez eux avec un souvenir digne d’un mauvais jouet Kinder. Où est l’éthique là-dedans ? Dans l’idée, c’est sympa. Dans les faits, ça pue l’amateurisme.

Un symbole pour notre époque : tout pour l’image

Ce scandale des médailles est une métaphore parfaite de notre époque : on privilégie le paraître au détriment du durable. Paris 2024 devait être un écrin d’innovation, une vitrine mondiale de l’excellence française, et pourtant, voilà que l’image craque dès qu’on gratte un peu. Pas très différent des influenceurs Instagram qui louent des villas pour un selfie, avant de repartir dans leur studio de 20m².

Ce fiasco soulève aussi une question plus large : à quoi servent vraiment les JO ? On nous vend du rêve, de la performance, de l’unité mondiale, mais derrière, c’est toujours la même recette : du fric, du clinquant, et beaucoup d’hypocrisie.

Quand la gloire se désagrège, que reste-t-il ?

Dans un monde où tout semble précaire, même la gloire olympique s’effrite. Mais peut-être est-ce ça, la véritable leçon de Paris 2024 : tout est temporaire, même la médaille d’un champion. Peut-être qu’on devrait en rire, comme un vieux sketch des Inconnus sur les fausses promesses. Mais en vrai, ça donne surtout envie de pleurer sur notre incapacité à honorer ce qui devrait être durable et sacré.

À ce rythme, dans 20 ans, on ne se souviendra pas des performances, mais du goût amer de ces médailles en miettes. Paris 2024 ? Une tragédie burlesque qui s’écrit déjà dans les livres d’histoire.

Tom, rédacteur passionné chez ANousParis 🖋️. Je couvre toute l'actu parisienne - culture, événements, et tendances de la Ville Lumière! 🗼