par | 24 Avr 2024

Crise Assurantielle des Collectivités Territoriales

Face à une augmentation des risques climatiques et sociaux, les collectivités territoriales luttent pour trouver des assurances adéquates. Explorez les enjeux et les solutions proposées par la commission des finances pour naviguer dans cette crise assurantielle.
Temps de lecture : 2 minutes

Le Grand Cirque des Assurances Territoriales : Un Spectacle Digne de Kafka

Imaginez un monde où après avoir survécu à des ouragans, des inondations et même des émeutes, votre plus grand combat est de convaincre quelqu’un de prendre votre argent. Bienvenue dans l’absurde théâtre des collectivités territoriales françaises confrontées à l’épopée kafkaïenne de s’assurer en 2024.

Climat extrême, politique timide

Au cœur de cette tourmente, les municipalités, de petits villages battus par les vents aux métropoles vibrantes, se retrouvent prises au piège entre des phénomènes météorologiques extrêmes et des manifestations qui font parfois plus de bruit que la fête nationale. Face à ce chaos, les assurances jouent à « qui perd gagne » : augmenter les primes, réduire les indemnités, et, le must, ne pas répondre aux appels d’offres. C’est un peu comme Tinder, mais pour trouver quelqu’un qui veut vraiment éviter de vous matcher.

Le marché des assurances : un monopole qui ne dit pas son nom

La commission des finances s’est donc penchée sur ce casse-tête avec la création d’une mission d’information. Leur constat ? Un marché de l’assurance aussi serré qu’un jean slim sur une star du rock. Un quasi-monopole où les petits joueurs sont évincés, laissant les collectivités face à une poignée d’assureurs qui dictent leur loi.

Le coup de grâce : la résiliation unilatérale

Imaginez que vous planifiez une super soirée, et que votre DJ annule à la dernière minute sans raison. C’est un peu ce que vivent certaines municipalités, à qui on annonce la résiliation de leur contrat d’assurance avec la nonchalance d’un adolescent annonçant qu’il n’a pas fait ses devoirs. Et pour couronner le tout, elles n’ont même pas le luxe de savoir pourquoi elles sont larguées.

Les solutions sur la table : Le Médiateur à la rescousse

Face à ce tableau quelque peu dystopique, la commission propose de donner plus de muscle au Médiateur de l’assurance, un peu comme si on donnait à un concierge les clés de la ville. Son job ? S’assurer que chaque collectivité puisse trouver chaussure à son pied assurantiel. Et pour ceux qui aiment jouer avec le feu, la commission suggère d’obliger les assureurs à donner six mois de préavis avant de rompre unilatéralement, histoire que tout le monde ait le temps de se retourner.

Un futur assuré ou assiégé ?

Alors que le rapport lance ses recommandations comme autant de bouées de sauvetage, reste à voir si les acteurs du marché vont se jeter à l’eau ou préférer regarder les collectivités se débattre depuis le confort de leurs bureaux cossus. Le dialogue entre assureurs et assurés est plus nécessaire que jamais, car à ce jeu de la chaise musicale assurantielle, c’est souvent le petit qui se retrouve debout quand la musique s’arrête.

En attendant, les collectivités, ces géants aux pieds d’argile, continuent de naviguer dans cette tempête assurantielle, espérant qu’à défaut de voir le bout du tunnel, elles trouveront au moins une lanterne assez brillante pour éclairer leur chemin. Et dans ce grand théâtre de l’absurde, nous, spectateurs, restons captivés par le spectacle, espérant secrètement que le rideau ne tombera pas trop tôt.

Alyson

Anciennement avec le Daily Mail, je suis maintenant une voix parisienne chez « À nous Paris ». Découvrez avec moi les dernière actus de la capitale ! ✍🏼