par | 9 Avr 2024

Macron et le bal des économies fantômes: Une danse macabre avec le déficit

Face à la cacophonie fiscale orchestrée par les Républicains, Macron répond avec la grâce d'un danseur étoile, esquivant la présentation d'un budget rectificatif pour 2024. Dans cette comédie ballet des finances françaises, où les acteurs semblent ignorer le script, c'est toujours le peuple qui paie l'orchestre. Est-il temps de changer de musique et de danseurs dans ce bal des économies fantômes?
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Dans l’arène politique française, où les coups bas et les manœuvres d’évitement sont le pain quotidien, notre cher président Macron vient de nous offrir un nouveau pas de deux avec le déficit budgétaire. Face à la demande des Républicains de présenter un projet de loi de finances rectificative pour 2024, Macron, tel un danseur étoile sur la scène de l’Opéra Bastille, esquive gracieusement. «Je n’en vois pas l’intérêt», dit-il, alors qu’Éric Ciotti, en maestro de l’orchestre de droite, bat la mesure d’une cacophonie fiscale.

La Mélodie du Non-sens Fiscal

L’argument de Macron, si on le décortique dans la lumière crue du petit matin, ressemble à un refrain bien connu: « Nous n’avons pas un problème de dépenses excessives mais un problème de moindres recettes. » Ah! La douce mélodie du « ce n’est pas moi, c’est l’autre » jouée sur l’orgue de la diplomatie politique. Le gouvernement, en chef d’orchestre du déni, préfère donc la voie réglementaire, celle qui ne nécessite pas de passer sous les projecteurs du Parlement.

Mais attendez, ne partez pas encore! Le spectacle ne fait que commencer. Les oppositions, armées de leurs instruments discordants, ne tardent pas à répondre. François-Xavier Bellamy, le Paganini des Républicains, lance un « Prêts pour la hausse des ‘recettes’? » aussi acéré qu’une flèche. Pendant ce temps, Éric Coquerel, le Liszt de la gauche radicale, s’insurge contre cette partition budgétaire qui refuse d’être réécrite, malgré les fausses notes évidentes.

Un Ballet Budgétaire ou une Farce?

Ce qui nous est présenté comme un ballet budgétaire pourrait bien s’avérer être une farce, une pièce comique où les acteurs principaux semblent ignorer le script. Le gouvernement, avec Macron en premier danseur, semble préférer les pirouettes législatives aux pas chassés vers la transparence financière. « Faire les choses avec sérieux pour tenir nos objectifs, » qu’il dit. Mais quelles danses devons-nous apprendre pour suivre le rythme imposé par nos dirigeants?

Là où le gouvernement voit une chorégraphie bien huilée, le peuple, spectateur involontaire, y voit plutôt une improvisation hasardeuse, un tango où chaque pas pourrait nous faire trébucher davantage dans le déficit.

Encore un Tour de Piste?

Alors, que nous réserve l’acte final de cette comédie ballet? Les Républicains, prêts à enfiler leurs chaussons de danse pour un duel au sommet? Ou assisterons-nous à un solo mémorable de Macron, défendant bec et ongles sa vision d’une France chorégraphiée au millimètre, mais qui semble parfois danser sur un fil?

Ce que nous savons, c’est que dans ce bal des économies fantômes, le spectateur – le citoyen français – reste le seul juge. Applaudira-t-il une performance digne de la Comédie-Française, ou sortira-t-il de la salle en quête d’une mélodie plus harmonieuse?

Alors que les projecteurs s’éteignent sur cette scène politique, une chose est sûre: dans la danse macabre entre le pouvoir et le déficit, c’est toujours le peuple qui paie l’orchestre. Peut-être est-il temps de changer de musique, de rythme, et surtout, de danseurs.

Alyson

Anciennement avec le Daily Mail, je suis maintenant une voix parisienne chez « À nous Paris ». Découvrez avec moi les dernière actus de la capitale ! ✍🏼