Une éponge qui flotte encore…
Pourtant, sur le plateau de C dans l’air, Nathalie Schuck balance que Barnier aurait clairement lâché devant ses interlocuteurs : « Je n’ai rien à perdre, je peux partir. Vous expliquerez aux Français pourquoi le gouvernement s’effondre. » Attends, attends… Il menace carrément de se casser ? Pas tout à fait. C’est plutôt une façon subtile de dire « fais gaffe, gars, tu risques de tout casser si tu continues à m’emmerder ». C’est là que ça devient savoureux : Barnier est un mec qui tient sous pression. L’Elysée peut bien envoyer Gabriel Attal ou Darmanin à la rescousse pour le bousculer, ce n’est pas du tout le genre à se laisser faire.
Macron, la cacophonie et la recette du désastre politique
Il faut quand même dire les choses comme elles sont : Macron, ce génie de la stratégie, est en train de faire un joli capharnaüm. Il exige un gouvernement d’union nationale avec un peu de tout : un bout de gauche, des Républicains, et pourquoi pas un anarchiste dans le tas tant qu’on y est ? Sauf que du côté des Républicains, ils ne sont pas chauds. Franchement, qui peut leur en vouloir ? Ils ne sont que 47 à l’Assemblée, mais on leur demande de sourire sur la photo tout en leur filant les restes du banquet. Logique que ça coince.
Le top dans cette affaire ? Barnier a proposé une liste de 39 noms pour son gouvernement. Et là, la bombe : trois gars de chez Horizons et deux du Modem, point final. Imagine juste la tête des autres ministres potentiels. Là, Macron a dû s’étouffer avec son café. Forcément, ça bloque, comme le raconte Frédéric Delpech de LCI sur X (ouais, l’oiseau bleu est devenu une plateforme chelou). Barnier est à deux doigts de lâcher l’affaire, et franchement, on le comprend.
Les coulisses du pouvoir : bienvenue dans la mare aux crocodiles
Pour un mec de 73 ans, Barnier en a encore sous le capot. Et honnêtement, si ce mec jette l’éponge, ça va faire des vagues. Son image ? Impeccable, surtout après avoir résisté à un Johnson en mode bulldozer pendant le Brexit. Mais là, il se retrouve face à une autre bête politique : Macron, le roi de la pirouette stratégique. Entre les ministères, les coups de pression et les « négos » de fond de couloir, on est plus proche d’une partie d’échecs qu’autre chose.
D’un côté, il y a Barnier, fier comme un coq. Il sait qu’il peut plier bagage à tout moment. De l’autre, Macron qui ne veut surtout pas d’un clash monumental à ce stade. Barnier claque la porte ? Macron devra expliquer pourquoi le mec qui était censé maintenir l’unité s’est barré en courant. Autant dire que pour le chef de l’État, ce serait un joli fiasco à gérer.
Quitte ou double : et si Barnier partait vraiment ?
Alors, Barnier, il reste ou il part ? Soyons honnêtes, c’est à pile ou face. Peut-être que demain, il se réveillera en se disant « Allez, c’est bon, c’est fini ». Mais en attendant, tout le monde s’agite autour de cette fausse sortie de scène. Matignon et l’Élysée s’empressent de démentir chaque rumeur, et nous, on regarde ce vaudeville politique avec un popcorn à la main. C’est un peu comme un épisode de « House of Cards », sauf qu’ici, c’est pour de vrai.
Dans cette histoire, il y a deux conclusions possibles (spoiler : il n’y a jamais de conclusion claire en politique). Soit Barnier continue à jongler avec cette équipe de bras cassés, soit il balance tout et part cultiver des tomates bio en Savoie. En tout cas, c’est clair : l’homme est à un tournant de sa carrière. Que va-t-il choisir ? Soyons francs, on parie que la saga continue.