Le timing parfait, juste après les Jeux olympiques
Ah oui, les Jeux olympiques, cet événement qui nous a tous rendus si fiers de Paris, n’est-ce pas ? Le PS a flairé la bonne opportunité : surfer sur cette vague d’enthousiasme post-Olympique pour poser ses questions. Comme si les Parisiens allaient encore être bercés par l’euphorie des médailles et oublier les galères du quotidien. Spoiler alert : les JO, c’était fun, mais ça n’efface pas les problèmes qui minent la ville.
Ce n’est pas la première fois que le PS tente de s’approprier l’héritage des grands événements pour se donner une image de sauveur. On avait déjà vu ça avec la COP21. Hidalgo et compagnie veulent nous vendre du rêve pour mieux faire passer la pilule. Cette « enquête » n’est qu’un prétexte pour lancer une énième campagne de communication.
Lamia El Aaraje, la nouvelle figure de proue
Lamia El Aaraje, adjointe d’Anne Hidalgo, est en première ligne. Elle se dit là pour « comprendre », pour « synthétiser » les attentes des Parisiens pour 2030. Autrement dit : « Laissez-nous vous dire ce que vous voulez. » Ils ne le disent pas comme ça, bien sûr. Mais c’est un peu l’idée. La phrase clé ici, c’est « Non-partisane ». Vous y croyez, vous ? Des brigades de vacataires « apolitiques » qui vont venir frapper à votre porte pour vous demander ce que vous pensez de la propreté de votre quartier, tout ça dans une ambiance neutre et bienveillante. C’est comme imaginer Macron voter pour Mélenchon en 2027.
Pendant ce temps, les opposants s’organisent
Et pendant que le PS fait son sondage géant, les autres partis ne dorment pas. Rachida Dati a déjà sorti ses griffes et déclaré sa candidature. Rachida, c’est un peu le Freddy Krueger des municipales parisiennes : elle revient toujours, prête à en découdre. Pierre-Yves Bournazel, ex-député Horizons, fait aussi parler de lui, prêt à balancer quelques uppercuts bien sentis lors de la campagne. Autant dire que la route sera longue et semée d’embûches pour le PS s’il veut conserver cette mairie qui semble lui glisser entre les doigts.
La grande enquête : un écran de fumée ?
Soyons sérieux deux minutes. Cette enquête est-elle vraiment destinée à faire émerger les préoccupations des Parisiens, ou s’agit-il d’une simple manœuvre pour occuper le terrain médiatique et préparer la campagne 2026 ? On sait tous que les jeux sont faits d’avance : la campagne va être sale, pleine de coups bas et de promesses non tenues. Alors, cher PS, pourquoi ne pas assumer votre jeu au lieu de nous vendre cette pseudo-enquête citoyenne ? Personne n’est dupe. Les Parisiens attendent des actions, pas des questions creuses.
Mais bon, peut-être que je me trompe. Peut-être que dans trois ans, on vivra dans un Paris utopique où les loyers auront baissé, où les rues seront impeccables, et où les politiques tiendront enfin leurs promesses. Ou pas.