par | 21 Mar 2024

Dati vs. écoles d’art : La bataille culturelle de Paris

Rachida Dati lance une offensive contre les écoles d'art parisiennes, invoquant des "dépenses publiques mal utilisées". Mais qu'en est-il réellement de la valeur de l'art dans notre société ?
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Un coup de massue sur la créativité ?

Alors que la plupart des mortels se préoccupent de savoir si leur latte sera servi avec ou sans mousse, Rachida Dati, notre illustre maire du 7e arrondissement de Paris, a décidé de secouer le cocotier de l’art et de la culture. Son dernier coup de génie ? Fermer certaines écoles d’art sous prétexte de « dépenses publiques mal utilisées ». Pardon, mais depuis quand l’art est-il devenu un poste de dépense à rationaliser comme du papier toilette en période de crise ?

D’accord, parlons argent, car c’est visiblement le nerf de la guerre. Dati pointe du doigt les coûts jugés excessifs de ces établissements. Mais attendez… N’est-ce pas la même ville qui dépense des sommes astronomiques pour des rénovations urbaines parfois discutables ? Oh, j’oubliais, un rond-point rénové, ça change la vie plus qu’un diplôme en art, n’est-ce pas ?

Et l’art dans tout ça ?

Passons à l’offensive et parlons un peu de ce que ces écoles apportent réellement. Non, ce n’est pas juste un endroit où l’on apprend à faire de jolis dessins ou à sculpter des trucs bizarres. C’est un lieu de liberté, d’expression et d’innovation. C’est là que naissent les idées qui feront la société de demain, que ce soit dans le design, l’architecture ou la mode. Mais apparemment, pour certains, l’art c’est comme les plantes dans un appartement : c’est joli, mais ça ne sert pas à grand-chose.

Dati veut une gestion plus « pragmatique ». Traduction : si ça ne remplit pas les caisses, ça dégage. Mais depuis quand la valeur d’une éducation se mesure-t-elle en retour sur investissement immédiat ? L’art, c’est l’âme d’une société, mes amis. En réduisant les lieux où cette âme peut s’exprimer, on ne fait pas que fermer des écoles, on éteint des lumières.

La culture en mode survie

Alors voilà où on en est : une bataille entre les cost-crunchers et les rêveurs. Entre ceux qui voient des chiffres et ceux qui voient des couleurs. Mais rappelons-nous que l’histoire est écrite par les audacieux, ceux qui osent penser que l’art vaut bien un peu de sacrifice financier.

Et moi dans tout ça ? Je me tiens avec les artistes, les créateurs, les rêveurs. Car sans eux, Paris ne serait qu’une coquille vide, un joli décor sans âme. Alors oui, peut-être que certaines écoles doivent évoluer, mais les fermer ? C’est comme couper les ailes d’un oiseau et lui demander de chanter.

Alors, à vous, artistes en herbe, continuez de créer, de rêver et de révolutionner le monde. Et à vous, décideurs, souvenez-vous que l’art n’est pas un luxe, mais une nécessité.

Exploratrice des tendances parisiennes chez « A Nous Paris ». Du shopping à la société, je déniche l’inédit avec une touche décalée ! ✨📰