par | 17 Avr 2024

Fantasme fiscal et fables financières: La quête illusoire des 3%

Analyse critique des plans du gouvernement pour atteindre un déficit sous les 3% du PIB en 2027, avec un regard sur les défis, les critiques d'experts et les propositions alternatives.
Temps de lecture : 2 minutes

Le Grand Écart Budgétaire ou Comment Faire des Abdos avec des Chiffres

Accrochez-vous à vos calculatrices, chers lecteurs, car le dernier tour de magie de l’exécutif promet de réduire le déficit public à moins de 3% du PIB d’ici 2027. C’est comme promettre de perdre 15 kilos en mangeant des frites tous les jours : ambitieux, mais franchement irréaliste. Eric Coquerel, le vigilant président de la commission des finances, a lâché le mot que tous murmuraient déjà dans les couloirs sombres de l’Assemblée: « inédit ». Autrement dit, on nage en pleine science-fiction économique.

Un Plan de Coupe qui Coupe le Souffle

Imaginez un monde où couper des milliards serait aussi facile que de swiper sur Tinder. Voilà la vision du gouvernement pour atteindre ce fameux 2,9% en 2027. Mais attention, c’est une montagne tellement haute qu’elle ferait passer l’Everest pour une colline. On parle d’une réduction drastique des dépenses publiques — une démarche aussi populaire qu’un DJ mettant du Beethoven dans un rave party.

Le Conte de la Credibilité Perdue

Le Haut conseil des finances publiques, sortant de son habituel mutisme, qualifie le plan de « manquant de crédibilité ». Si même les gardiens du temple financier haussent les sourcils, on peut commencer à douter sérieusement de la potion magique proposée. Coquerel n’y va pas par quatre chemins: « Chacun sait que ce ne sera pas atteint ». Quand la musique s’arrête, les chaises manquent, et il semble que le gouvernement ait oublié de prévoir assez de sièges pour tout le monde.

Eric Coquerel, Robin des Bois des Temps Modernes?

Le député de Seine-Saint-Denis ne demande pas la lune, juste un peu plus de recettes — un peu comme Oliver Twist demandant plus de soupe, sauf qu’ici, la soupe est faite de recettes fiscales et de justice sociale. Il pointe du doigt les « cadeaux fiscaux » distribués depuis 2017, accusant ces largesses envers les plus riches d’aggraver les inégalités et d’engraisser le déficit. Son plan? Taxer les super dividendes, serrer la vis aux niches fiscales et autres aides aux entreprises. En bref, faire payer ceux qui ont déjà bien profité du système.

La Défense des Démunis ou la Danse des Déficits?

Dans cette saga économique, Coquerel se pose en défenseur des démunis, des chômeurs aux salariés, dont on demande toujours plus sans jamais oser toucher aux sacro-saints revenus du capital. Il dépeint un tableau où la protection sociale est une victime collatérale dans la guerre des chiffres et des priorités mal alignées.

Et Après?

Alors, sommes-nous condamnés à subir les caprices de ces chiffres fantasmés, ou existe-t-il un chemin réaliste vers une économie plus équitable? La vérité est que le chemin vers les 3% est pavé de bonnes intentions, mais aussi d’énormes sacrifices. Et dans ce jeu d’équilibriste fiscal, il est essentiel de se rappeler que derrière chaque pourcentage, il y a des vies, des rêves, et oui, des estomacs à remplir.

En fin de compte, peut-être que la vraie magie réside non pas dans les chiffres, mais dans notre capacité à repenser notre modèle économique pour qu’il soit réellement au service de tous. Pas de conclusion ici, juste une invitation à ouvrir les yeux et à questionner le récit qu’on nous vend si bien. Restez curieux, restez critique, et surtout, restez informés. C’est notre seule défense contre les tours de passe-passe budgétaires.

Alyson

Anciennement avec le Daily Mail, je suis maintenant une voix parisienne chez « À nous Paris ». Découvrez avec moi les dernière actus de la capitale ! ✍🏼