par | 19 Juil 2024

Yaël Braun-Pivet : Le Perchoir Entre Magouilles et Manœuvres

La réélection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l'Assemblée nationale a été tout sauf unanimes. Entre alliances improbables et critiques virulentes de l'opposition, le théâtre politique français n'a jamais été aussi animé. Avec seulement 220 voix sur 577, sa victoire est moins un triomphe qu'une illustration parfaite des magouilles politiques qui semblent régner au cœur de notre démocratie. La scène est désormais prête pour plus de drames, alors que l'Assemblée prépare la nomination de ses autres membres influents.
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Quand la politique ressemble à un mauvais épisode de House of Cards

En France, la politique n’a jamais été aussi palpitante, ou devrais-je dire, pathétique ? La réélection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l’Assemblée nationale ressemble plus à un coup de théâtre qu’à un vote démocratique. Des alliances douteuses, des accusations de trahison, et un jeu de chaises musicales qui laisserait Machiavel bouche bée.

Une victoire à la Pyrrhus pour la Macronie

La victoire de Braun-Pivet, c’est un peu comme gagner au poker en ayant une main pleine de jokers. Avec 220 voix sur 577, elle remporte la présidence, mais à quel prix ? Le soutien vient de partout sauf d’où on l’attend. Des alliances contre nature avec La Droite Républicaine, et des voix qui s’achètent au marché noir de la politique, apparemment.

L’opposition voit rouge

Du côté du Nouveau Front populaire et du Rassemblement National, c’est la consternation. André Chassaigne du NFP crie au vol, tandis que Sébastien Chenu du RN renifle des alliances contre nature. Quant à Mathilde Panot de La France Insoumise, elle dénonce un vol des résultats des urnes, transformant l’Assemblée en un cirque où les clowns ne sont pas ceux qu’on croit.

Le grand théâtre de l’Assemblée

Ce n’est plus de la politique, c’est du Shakespeare. La présidente doit maintenant naviguer dans ces eaux troubles, promettant des jours de « coopération » et de « compromis ». Mais qui peut croire à l’harmonie dans un lieu où chaque siège a été gagné à coups de compromis moraux ?

Demain, on remet ça

Et ce n’est pas fini. Dès demain, l’Assemblée s’attelle à la désignation des autres membres de son bureau. Braun-Pivet assure qu’elle ne soutiendra ni le RN ni LFI pour les postes à responsabilité, tout en prônant la représentation de tous les groupes. Une schizophrénie politique qui reflète parfaitement le chaos de cette législature.

En somme, la politique française continue de nous offrir un spectacle désolant, où les idéaux démocratiques semblent aussi usés que les sièges de l’Assemblée. Pour les jeunes électeurs, c’est un rappel brutal que dans le grand casino de la politique, les dés sont souvent pipés.

Ce spectacle tragi-comique montre une chose : si vous voulez de l’intégrité, mieux vaut chercher ailleurs. Pendant ce temps, à l’Assemblée, le show doit continuer, avec ou sans applaudissements.

Exploratrice des tendances parisiennes chez « A Nous Paris ». Du shopping à la société, je déniche l’inédit avec une touche décalée ! ✨📰