Retour vers le passé, version veggie
Avant de parler bouffe, un peu de contexte. Parce qu’on ne débarque pas sur la scène végétale avec une ambition aussi éhontée sans une sacrée histoire derrière. Alice Tuyet, autodidacte passionnée, a commencé à réinventer la cuisine végétale avec Daimant Collective, son projet culinaire. Elle veut prouver que la gastronomie peut être à la fois raffinée, gourmande et complètement végane. Le tout dans une ambiance qui rappelle la France circa 1900, époque où la bourgeoisie savait encore savourer chaque goutte de sauce.
Mais ce n’est pas juste un trip nostalgique. Faubourg Daimant, c’est une cuisine qui t’attrape par les sentiments et te montre que tu n’as pas besoin de viande pour te lécher les babines. Alors, oublie tes a priori sur la cuisine veggie, et prépare-toi à te faire retourner le cerveau.
Croquettes cochonnes et caviar d’algues : tout sauf innocent
Si tu pensais que le végétalisme c’était juste du greenwashing pour bobos en quête de pureté morale, viens manger ici et reparlons-en après. Les croquettes cochonnes (14€) portent bien leur nom : des bombes croustillantes remplies de champignons et de pâte de soja fumée, servies avec une sauce ravigote qui dégouline de plaisir. Honnêtement, c’est le genre de plat qui te fait douter de tes croyances alimentaires. Non, ce n’est pas du porc, et oui, c’est absolument délicieux.
Et que dire du caviar d’algues bretonnes (15€) ? Un pur bijou marin (sans poisson, je te rappelle) qui explose sous la dent comme du vrai caviar. C’est crémeux, croustillant, et ça se mange à la louche avec des petits boudins de pommes de terre crispy. Là, on est sur du génie culinaire, un doigt d’honneur aux clichés sur le végétalisme. Et le meilleur dans tout ça ? Le prix. Non, tu ne vas pas te ruiner pour te régaler. Manger végé ne coûte pas plus cher, contrairement à ce que certains voudraient te faire croire.
Pleurotes laquées pékinoises : adieu le canard
Parlons maintenant des pleurotes laquées à la pékinoise. Imagine-toi en train de te préparer un petit canard laqué maison, mais à la place du canard, ce sont des pleurotes charnues et juteuses, enrobées d’une sauce hoisin sucrée-salée. Tu prends une petite crêpe de blé, tu la garnis de pleurotes, d’aïoli, d’huile de sésame toasté, et tu engloutis tout ça à pleines mains. C’est décadent, et c’est tout ce qu’on attend d’un plat végétal qui n’a pas peur d’affronter les classiques carnés.
La révolution culinaire, c’est maintenant
Alice Tuyet, c’est un peu notre Che Guevara de la bouffe. Elle n’a pas peur de bousculer les traditions, d’explorer des saveurs nouvelles, et de proposer une cuisine qui ne cherche pas à plaire à tout le monde. Faubourg Daimant est l’exemple parfait de cette rébellion douce mais déterminée. C’est la preuve que la cuisine végétale peut être complexe, gourmande, et surtout, fun. On est loin du végétalisme moralisateur, ici, on se fait plaisir, et c’est ça qui compte.
En sortant de ce resto, tu ne vas plus jamais regarder une assiette végétale de la même manière. Et si tu pensais que le végétalisme, c’était juste une mode passagère pour influenceurs à la recherche de likes, détrompe-toi. La révolution culinaire, elle est déjà là, et elle n’a pas besoin de viande pour avoir du goût.
Alors, tu attends quoi pour y aller ?