par | 5 Juin 2025 à 16:06

Week-end Pentecôte 2025 : expériences inédites à Paris

Ce long week-end de Pentecôte, du samedi 7 au lundi 9 juin 2025, s’annonce bouillonnant de promesses dans la capitale. Entre ouvertures inédites, escapades culinaires et ateliers créatifs, Paris offre un terrain de jeu idéal pour tous ceux qui refusent de s’ennuyer. Accrochez-vous à vos baskets et à votre soif de découvertes, car voici un programme façon Vice, sans filtre et piqué d’humour noir, pour pimenter vos journées sans culpabilité.
Temps de lecture : 4 minutes

Une ouverture en plein air pour les amateurs de sport

Dès jeudi 5 juin, le Centre Commercial Outdoor rue de Marseille (Paris 10e) déploie ses étals écolos sur 90 m². Pour les runneurs en quête de la dernière paire de sneakers techniques, les adeptes de trail assoiffés d’équipements durables, ou les cyclistes en mal de sac à dos technique respectueux de la planète, c’est le paradis. Les marques Patagonia, Veja, Satisfy et Wise s’y taillent la part du lion. Le style est résolument green, et le credo est clair : « Achetez mieux pour courir plus loin ». Personnellement, je trouve rafraîchissant de dénicher une veste de trail au rayon matériaux recyclés, loin du bling bling habituel. Attention, votre carte bleue risque de chauffer dès l’ouverture : le style, ça se paye, mais la planète, ça vaut le coup.

Un voyage gustatif chez Ypseli

Pour ceux qui préfèrent titiller leurs papilles plutôt que gambader au grand air, Ypseli (88 rue Réaumur, Paris 2e) est une escale quasi mystique pour déguster la Grèce en plein cœur de la capitale. Derrière cette adresse bien gardée se cachent Symeon Kamsizoglou, Delphine Pique et Fragiskos Dandoulakis, artistes culinaires qui jonglent entre traiteur, épicerie fine et une salle de restaurant à faire pâlir d’envie les gourmets les plus blasés. Imaginez un tzatziki qui vous arrache une claque gustative digne d’Athènes, ou un mini-souvlaki grillé au charbon qui explose de saveurs comme un feu d’artifice sur l’Acropole : ça ne rigole pas. Pour 24 € le menu mezzés/plat ou plat/dessert, vous pouvez vous la jouer robe Été chez Dior, ou opter pour le menu complet à 28 € en mode UBER de la bouffe hellénique. L’ambiance terracotta des murs et du sol vous catapulte direct dans une taverne crétoise ; j’y suis allé avec des potes, et on s’est surpris à comparer les frites maison à celles de mamie en Crète (score : ex æquo). À l’espace épicerie, prenez le temps d’embarquer quelques dolmadákia ou un pot d’olives kalamata : pour prolonger le trip à la maison, c’est imparable.

Un atelier d’écriture pour réveiller l’âme créative

Ce vendredi 6 juin, la rue Dante, près de Notre-Dame, se mue en auguste sanctuaire des mots. L’école d’écriture Les Mots organise un atelier en plein air à 18 h, animé par Laure Manel, l’autrice derrière « La délicatesse du homard ». Imaginez-vous, carnet à la main, sous les platanes, à griffonner vos pensées entre deux passants qui carburent au café serré. L’accès est libre toute la journée, mais pour l’atelier du soir, mieux vaut s’inscrire sur lesmots.co. Vous avez toujours rêvé de pondre le prochain bestseller rapace de la rentrée littéraire ? Peut-être pas, mais l’expérience d’écriture collective, entre barbecues de mots et provocations littéraires, vaut le détour. Perso, j’ai débarqué l’an dernier sans (trop) savoir aligner deux rimes et je suis reparti avec un début de novella qui sent bon la provoc. Pas mal pour un début de week-end !

Des cocktails iconoclastes chez MGallery

Les MGallery, cette chaîne hôtelière un peu snob accessible aux curieux, célèbrent leur deuxième “World Cocktail Month” jusqu’au 31 août 2025. Pour le week-end de Pentecôte, c’est l’occasion de siroter un Citadelle Gin revisité dans un verre Maison Sarah Lavoine ultra Instagrammable. Trois jus restent à l’honneur : un mix acidulé à base de yuzu, un élixir fumé frôlant le bourbon, et un twist floral au lilas sauvage. L’astuce ? Ces concoctions ne sont pas là pour vous rendre pompette à moindre coût ; ce sont plutôt des expériences quasi artistiques qui vous amène à réfléchir sur votre vie en sirotant. Point noir : l’addition tourne souvent autour de 15 € le verre, mais vous pourrez toujours pester que la vie nocturne parisienne coûte un rein, comme si c’était une surprise. En revanche, la vue sur le bar est tellement soignée que vous oublierez presque que vous avez claqué votre prime de fin d’année dans un verre.

Et si la soirée se jouait à la loterie cinéphile ?

Vous pensiez que “Cinéma Paradiso Louvre” n’était qu’un mythe pour les touristes ? Détrompez-vous. De 2 à 5 juillet 2025, la célèbre cour carrée du Louvre se transforme en cinéma à ciel ouvert gratuit, et pour y accéder, il faut passer par la case loterie en ligne sur mk2-festi-valparadiso.com/louvre. Inutile de dire que les places partent plus vite qu’un croissant chaud à la sortie d’une boulangerie. Trois tirages au sort aura lieu les 11, 18 et 25 juin, pour distribuer plus de 2 500 places par soir. Vu que notre week-end de Pentecôte arrive pile dans la période d’inscription (4-25 juin), vous pouvez tenter votre chance pour (re)voir des classiques comme « Virgin Suicides » ou « In the Mood for Love ». Et le must ? Des DJ sets, des concerts surprises et des food trucks viennent compléter le tableau. Personnellement, j’ai tenté la loterie l’année dernière… Résultat : zéro place. Mais j’ai quand même traîné en buvant une bière sur les marches du Louvre, en mater les curieux, et en cultivant ce petit sentiment de marginal chic qui vous force à accepter votre défaite avec style.

Un petit détour par les brasseries insolites

Parce que Paris, ce n’est pas que des terrasses bondées, certaines brasseries sortent du lot. Certes, la plupart des adresses mythiques ferment avant l’été, mais quelques perles survivent encore : un bistrot-bar clandestin caché derrière une épicerie bio, ou une taverne aux néons rose fluo où l’on sert des bières artisanales aux houblons introuvables ailleurs. Sans citer nommément – parce que l’underground, ça se mérite –, je vous garantis que si vous dénichez la bonne entrée secrète, vous vivrez un moment qui fera taire tous les bobos parisiens coincés au Comptoir. Quand j’y suis allé la dernière fois, j’ai cru entendre un DJ grinder du Lindsey Stirling remixé en version techno, le tout pendant qu’un serveur fumait son cigare au milieu de la salle : ambiance garantie.

Une dernière parenthèse pour les gourmands nomades

Si vous préférez jouer la carte safe, la galerie “top brasseries” des sites parisiens propose des adresses qui valent le détour, loin du sempiternel “steak-frites” pour touriste. Des établissements qui misent sur des produits locaux, bistronomie et ambiances pointues, parfaits pour grignoter avant ou après votre session shopping vintage dans le Marais. Vous pouvez enchaîner un kouign-amann revisité à la française dans un coffee shop bio, et finir sur une crêpe au sarrasin au rhum arrangé, le tout sans quitter le cœur de l’îlot historique.

Mon conseil impertinent ? Apprenez à dire “non” aux brunchs saturés. Le week-end de Pentecôte, c’est le moment de sortir des sentiers battus, de payer 8 € un expresso corsé dans un café punk du 11e et d’aller chiner votre propre expérience urbaine. Vous m’en direz des nouvelles.

À la fin de ce week-end, qu’importe si vous n’avez pas tout coché : l’essentiel est d’avoir vibré au rythme d’une capitale qui n’a pas froid aux yeux. Entre baskets usées, verres colorés et pages griffonnées, vous aurez conservé l’énergie d’être vivant. Alors, arrêtez de scroller, de liker et de dormir : Prenez Paris à bras-le-corps, et laissez vos souvenirs clignoter plus fort que n’importe quel néon.

Tom, rédacteur passionné chez ANousParis 🖋️. Je couvre toute l'actu parisienne - culture, événements, et tendances de la Ville Lumière! 🗼