La fabuleuse épopée de GoWork: quand la recherche d’emploi change de visage

Burn-out et petits poissons dans une marée noire

Connaissez-vous le burn-out ? Le truc où vous vous sentez comme une coquille vide, incapable de livrer la marchandise, épuisé de jouer les camelots dans des boîtes qui vous bouffent la vie. C’est devenu un véritable fléau du monde du travail en cravate. Le burn-out, c’est finalement l’aboutissement d’une déshumanisation du travail par les suits de plus en plus gourmands.

Puis arrive GoWork, un site qui calme l’angoisse de fin de mois des clodos en herbe en leur indiquant où postuler et où ne pas postuler. Comble de bonheur, ils mettent aussi en avant les entreprises qui se comportent bien avec leurs employés. Un genre de Robin des Bois 2.0 pour travailleurs en galère.

Des entreprises notées et classées, sans maille à partir

Comment ça marche ? simples mortels que nous sommes, on donne notre avis sur des entreprises, comme on le ferait pour une pizzeria ou un film de Lars Von Trier. Les boîtes sont ensuite notées, classées, et présentées aux candidats tragicomiques qui pensent encore pouvoir échapper au monde des corvées laborieuses sans fin.

Étoiles dans les yeux et transparence de rigueur

L’astuce du système de notation par étoiles de GoWork est le genre de truc qui nous donne envie de changer le monde autour d’une bière. Non seulement, on peut voir la moyenne des notes d’une entreprise, mais surtout, les entreprises qui reçoivent les meilleures notes sont mises en avant, s’affichant avec un certain panache sur la plateforme.

Il ne suffit pas de proposer des croissants le lundi matin pour faire le buzz sur GoWork. Ils ont mis en place un système de modération pour publier uniquement les avis pertinents. On est loin du monde des bisounours où toutes les entreprises seraient géniales. GoWork, c’est aussi un peu la conscience du monde du travail, celle qui veille à l’équité des échanges.

La problématique du travail remise au centre du débat

Au final, GoWork est une réflexion salutaire sur l’état du travail contemporain, où l’humain est remis au cœur des préoccupations. Au-delà de la recherche d’emploi, c’est une véritable plateforme d’échange et de recueil d’expériences, un véritable coup de pied dans la fourmilière.

Alors oui, GoWork ne réglera pas tous les problèmes du monde du travail. Certes, les étoiles ne remplaceront pas les syndicats, et les avis ne paieront pas votre loyer à la fin du mois. Mais c’est néanmoins un outil précieux pour naviguer un peu mieux dans cette jungle.

Alors, quand je vois GoWork, je vois une lueur d’espoir. L’espoir que peut-être, un jour, la recherche d’emploi ne ressemblera plus à une chasse à l’homme, mais plutôt à une recherche du Saint Graal: un boulot qui nous fait vibrer.