Vous êtes au chômage et l’envie de lancer votre propre boîte vous démange ? Vous n’êtes pas seul. De plus en plus de chômeurs se tournent vers l’entrepreneuriat pour rebondir. Heureusement, France Travail est là pour vous filer un coup de main, ou plutôt deux. Mais lequel choisir ? L’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) ou l’aide à la reprise et à la création d’entreprise (ARCE) ? Allez, on vous aide à démêler ce sac de nœuds bureaucratique.
ARE : le filet de sécurité mensuel
L’ARE, c’est un peu comme cette vieille couette confortable, elle vous tient au chaud pendant que vous montez votre boîte. Concrètement, France Travail continue de vous verser vos allocations chômage, même après le lancement de votre activité. Vous restez inscrit à France Travail, et chaque mois, votre allocation est recalculée en fonction de vos revenus d’entrepreneur. Pratique, non ?
Prenons Samuel Praizelin, par exemple. Ce type a lancé H3ritage3D en 2023, une entreprise qui numérise le patrimoine architectural. Plutôt cool, non ? Le hic, c’est que ses clients, comme les musées et les collectivités territoriales, ne sont pas pressés d’embrasser la révolution numérique. Résultat, ses revenus sont lents à décoller. Mais grâce à l’ARE, Samuel garde un revenu régulier, ce qui lui permet de tenir jusqu’à la rentabilité prévue en 2025. Astucieux, non ?
ARCE : le pactole pour investir
Si l’ARE vous assure un matelas de sécurité, l’ARCE, c’est le coup de fouet pour ceux qui veulent tout de suite investir. L’ARCE vous permet de recevoir une partie de vos allocations chômage sous forme de capital. En gros, France Travail vous file 60 % de vos droits ARE en une fois. Sympa, hein ?
Prenez Marie Guary, comportementaliste canin, qui a lancé Educ’M Dog en 2022. Après deux mois de versement d’ARE, elle a opté pour l’ARCE pour financer son utilitaire. Un choix stratégique pour diversifier son activité avec des promenades en forêt, garantissant ainsi une source de revenus plus stable et régulière.
L’incertitude des réformes
Attention, les règles du jeu changent sans cesse. Avec la dissolution de l’Assemblée nationale, une réforme de l’assurance chômage pourrait durcir les conditions. Imaginez : durée d’affiliation minimum portée à 8 mois et indemnisation réduite à 15 mois. Un vrai casse-tête pour ceux qui envisagent de lancer leur entreprise en s’appuyant sur ces aides.
Et maintenant, à vous de jouer !
Choisir entre l’ARE et l’ARCE dépend de votre profil et de votre projet. Si vous avez besoin de temps pour démarrer, l’ARE est votre meilleur allié. Si vous êtes prêt à investir et à foncer, l’ARCE est là pour vous. Dans tous les cas, France Travail offre des solutions adaptées pour que vous ne restiez pas sur la touche.
Entreprendre en France aujourd’hui, c’est comme naviguer dans un labyrinthe de paperasse et de réformes. Mais avec un peu de persévérance et les bonnes aides, vous pouvez transformer cette aventure en succès. Alors, prêts à relever le défi ?