Jacques Veyrat, ce nom vous dit quelque chose ? Si ce n’est pas le cas, préparez-vous à découvrir l’homme qui transforme tout ce qu’il touche en or. Après avoir fait fortune avec Neuf Telecom et Direct Energie, il vient de réussir un nouveau coup magistral avec la vente de Neoen, son bijou des énergies renouvelables, à un fonds canadien. Une affaire juteuse à 2,6 milliards d’euros. Vous pensiez que jouer au Monopoly était intense ? Jacques Veyrat vient de prouver que dans la vraie vie, les enjeux sont encore plus élevés.
La valse des milliards : un air bien connu de Jacques Veyrat
Neoen, c’est quoi au juste ? Fondée en 2008, cette entreprise française spécialisée dans le solaire et l’éolien est devenue en quelques années un acteur majeur des énergies renouvelables. Sous la houlette de Veyrat et de son fonds Impala, Neoen a vu son chiffre d’affaires exploser à 524,4 millions d’euros. Pas mal pour une boîte qui mise sur le vent et le soleil, non ?
Le coup de génie de Veyrat a été de racheter Neoen à Direct Energie en 2011, injectant au passage 460 millions d’euros entre 2021 et 2024. Introduite en bourse en 2018, la société a désormais une valorisation dix-huit fois supérieure à son Ebitda. Ça vous donne le vertige ? Attendez, ce n’est pas fini.
Une vente aux accents canadiens
Brookfield, le fonds d’investissement canadien, a flairé la bonne affaire. Leur offre publique d’achat a permis à Impala de rafler 2,6 milliards d’euros. Cette vente a laissé les coudées franches à TagEnergy, une autre entreprise financée par Jacques Veyrat, et concurrente directe de Neoen. C’est un peu comme si Pepsi rachetait Coca et en profitait pour lancer une nouvelle gamme de boissons.
Jacques Veyrat, l’alchimiste de l’investissement
L’homme n’en est pas à son premier coup de maître. Souvenez-vous de 2008, quand il a vendu Neuf Telecom à SFR pour un modeste 160 millions d’euros. Dix ans plus tard, il récidive avec la vente de Direct Energie à TotalEnergies pour 630 millions d’euros. Jacques Veyrat, c’est un peu le Zlatan de la finance : toujours là où on ne l’attend pas, et toujours avec des résultats éclatants.
Polytechnicien de formation, il quitte le groupe Louis-Dreyfus après seize ans de bons et loyaux services pour se lancer dans l’investissement. Une reconversion réussie, pour le moins. Impala, son fonds, possède des participations dans une vingtaine d’entreprises, touchant à la finance, la culture, la technologie, les cosmétiques et, bien sûr, l’énergie. On peut dire qu’il a le nez creux.
L’impact sur les énergies renouvelables
Cette vente de Neoen marque un tournant dans le secteur des énergies renouvelables. Elle démontre non seulement la rentabilité de l’énergie verte mais aussi l’intérêt croissant des investisseurs internationaux pour ce marché. C’est une lueur d’espoir dans un monde où les catastrophes climatiques se multiplient. On peut critiquer Jacques Veyrat pour beaucoup de choses, mais pas pour son manque de vision.
L’héritage de Veyrat
Alors, quelle est la prochaine étape pour Jacques Veyrat ? Avec une telle fortune amassée, il pourrait décider de se la couler douce sur une île paradisiaque. Mais connaissant le personnage, il y a fort à parier qu’il a déjà un autre projet en tête, prêt à nous surprendre à nouveau. Son parcours est la preuve vivante qu’avec une vision claire, du culot et un flair hors du commun, on peut transformer n’importe quelle opportunité en or.
En fin de compte, Jacques Veyrat est plus qu’un simple homme d’affaires : il est une légende vivante de la finance, un alchimiste moderne qui continue de transformer le plomb en or, sous nos yeux ébahis. Si vous cherchiez un modèle à suivre dans le monde de l’investissement, vous venez de le trouver. Et il ne fait aucun doute que la saga de Jacques Veyrat est loin d’être terminée.