Les règles de cotisation pour les auto-entrepreneurs viennent de changer, et il est temps de s’y pencher de près. Parce qu’on sait tous que la retraite, c’est le sujet qui vous fait sauter de joie un vendredi matin, non ? Si vous êtes auto-entrepreneur, ces changements vous concernent directement.
Une évolution nécessaire pour une meilleure protection
Depuis le 1er juillet 2024, les auto-entrepreneurs (ou micro-entrepreneurs, parce que pourquoi faire simple ?) doivent cotiser pour leur retraite complémentaire. Une petite révolution dans le monde des indépendants, souvent laissés pour compte côté sécurité sociale. Une circulaire de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) du 16 juillet détaille ces nouvelles règles.
Comment ça marche ?
Première chose à savoir : les cotisations des micro-entrepreneurs sont calculées sur la base de leur chiffre d’affaires, mensuellement ou trimestriellement. Les concernés ? Les micro-entrepreneurs déclarant dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC) : les graphistes, consultants et autres prestataires de services.
La montée progressive des taux de cotisation
Le taux de cotisation va passer de 21,10 % à 26,10 % d’ici le 1er janvier 2026. Oui, vous allez payer plus. Mais pourquoi ? Pour bénéficier d’une retraite complémentaire, tout simplement. Si vous bénéficiez de l’aide à la création ou à la reprise d’une entreprise (Acre), votre taux est réduit mais augmentera progressivement aussi. Sympa, non ?
A quoi vont servir ces cotisations supplémentaires ?
Le but de cette augmentation est clair : permettre aux micro-entrepreneurs de cotiser pour une retraite complémentaire. Avant, c’était la galère pour eux, niveau sécurité financière. Maintenant, c’est un peu mieux. Prenons l’exemple d’un micro-entrepreneur avec un chiffre d’affaires annuel de 6 220 euros. Avant le 1er juillet, il cotisait à hauteur de 21,10 %, soit 633 euros pour six mois, générant 1 979 euros de droits à la retraite de base.
Après le changement
Pour le second semestre, avec un chiffre d’affaires de 3 220 euros, il cotise désormais à 23,1 %, soit 744 euros. Pour la retraite de base, il cotise 377,58 euros et 58,40 euros pour la retraite complémentaire. Il génère ainsi 2 127 euros de droits à la retraite de base et acquiert des points pour la retraite complémentaire des indépendants (RCI). Ces 58,40 euros lui permettent d’obtenir 3 points, sachant qu’en 2024, il faut 20,73 euros de cotisation pour obtenir un point.
Une petite lumière au bout du tunnel
Les indépendants, souvent oubliés des grands plans de réforme, commencent enfin à voir des changements positifs. Oui, cotiser plus, ça fait râler. Mais avoir une meilleure protection sociale à long terme, c’est plutôt pas mal. Alors, la prochaine fois que vous payez vos cotisations, rappelez-vous que ça finance aussi un peu de tranquillité pour vos vieux jours.
Enfin, une réflexion personnelle : la sécurité financière est un droit, pas un luxe. Et ces petites réformes, bien qu’imparfaites, vont dans la bonne direction. Parce qu’après tout, on ne travaille pas juste pour payer des factures. On travaille aussi pour s’assurer une fin de vie digne et confortable.
Alors, chers auto-entrepreneurs, accrochez-vous. Ces changements sont là pour améliorer votre avenir, même si ça pique un peu sur le moment. Allez, courage, et continuez à bâtir vos rêves entrepreneuriaux avec un peu plus de sécurité. Vous le méritez.
Note: Les chiffres mentionnés dans cet article sont donnés à titre d’exemple et peuvent varier selon les situations individuelles.
Tom, rédacteur passionné chez ANousParis 🖋️. Je couvre toute l’actu parisienne – culture, événements, et tendances de la Ville Lumière! 🗼
