Et voilĂ , encore un Ă©pisode palpitant du feuilleton sans fin du grand banditisme en France. Azzedine Achour, ce nom qui rĂ©sonne comme un refrain connu, a Ă©tĂ© interpellĂ© le 30 mai dernier dans la DrĂŽme. Alors quâon aurait pu penser quâil profitait tranquillement de sa libertĂ© retrouvĂ©e, il a Ă©tĂ© chopĂ© avec 200 kg de rĂ©sine de cannabis. Oui, 200 kg, pas juste un petit sachet pour dĂ©panner le week-end.
L’arrestation spectaculaire
Imagine la scĂšne : une aire d’autoroute prĂšs de Romans-sur-IsĂšre, des enquĂȘteurs des douanes flairent un coup fumant et boum, ils tombent sur Azzedine Achour. 47 ans, dĂ©jĂ bien rodĂ© dans l’art de l’Ă©vasion et du trafic en tout genre. On pourrait presque le comparer Ă un personnage de film noir, sauf que lĂ , c’est bien rĂ©el. La procureur de Paris, Laure Beccuau, a annoncĂ© la nouvelle avec la froideur clinique qui sied Ă ce genre de dĂ©claration.
200 kg de résine de cannabis : une broutille ?
Non, ce n’est pas rien. Ce genre de saisie, c’est un gros coup pour les autoritĂ©s et un gros coup dur pour Achour. AvisĂ© par le parquet de Valence, câest la Juridiction nationale de lutte contre le crime organisĂ© (Junalco) qui sâempare du dossier. La procureur a confiĂ© les investigations Ă lâOfast, l’Office antistupĂ©fiants, qui doit dĂ©jĂ se frotter les mains Ă l’idĂ©e de dĂ©mĂȘler ce rĂ©seau.
Un CV criminel bien garni
Pour ceux qui ne connaissent pas Azzedine Achour, disons quâil nâen est pas Ă son coup dâessai. En mars 2015, il avait dĂ©jĂ Ă©tĂ© condamnĂ© Ă 12 ans de rĂ©clusion pour un vol Ă main armĂ©e aggravĂ©, enlĂšvement et sĂ©questration. Et pas n’importe quel enlĂšvement, non. Celui du patron de « La Petite Maison », un restaurant niçois bien connu. Genre de truc qui te vaut une place de choix dans les annales du crime.
Mais le gars ne sâarrĂȘte pas lĂ . En 2019, il s’Ă©vade et prend la poudre d’escampette. CondamnĂ© par dĂ©faut Ă 3 ans de prison pour cette Ă©vasion par le tribunal correctionnel dâAvignon, il se la joue gangster en cavale, version 21Ăšme siĂšcle.
De l’action, encore de l’action
Le 30 mai 2024, il est rĂ©-Ă©crouĂ© par le parquet de Paris pour exĂ©cuter la fin de sa peine. La boucle est bouclĂ©e, mais pour combien de temps ? Avec Achour, on n’est jamais Ă l’abri d’un nouveau rebondissement. Ce mec, câest un peu le Joker du grand banditisme français, toujours un coup d’avance sur les autoritĂ©s, jusqu’Ă ce qu’il se fasse rattraper.
La lutte contre le crime organisé : une guerre sans fin
Alors, qu’est-ce qu’on retire de cette nouvelle arrestation ? Que la lutte contre le crime organisĂ© est loin d’ĂȘtre terminĂ©e. Pour chaque Azzedine Achour derriĂšre les barreaux, il y a dix autres prĂȘts Ă prendre sa place. C’est un Ă©ternel jeu du chat et de la souris, une course-poursuite haletante oĂč les hĂ©ros ne sont pas toujours ceux quâon croit.
Azzedine Achour, câest le reflet de cette rĂ©alitĂ© crue et sans fard. Un monde oĂč les lois se jouent et se contournent, oĂč la morale est une notion bien relative. Mais derriĂšre chaque arrestation, il y a un message d’espoir : la justice peut ĂȘtre lente, mais elle finit toujours par rattraper ses cibles. Et en attendant, on continue de suivre ce feuilleton avec une fascination teintĂ©e de cynisme, parce quâau fond, on adore voir ces histoires se dĂ©nouer.
Dans ce grand thĂ©Ăątre du crime, chacun joue son rĂŽle. Et toi, quel rĂŽle veux-tu jouer dans cette sociĂ©tĂ© oĂč la frontiĂšre entre le bien et le mal nâa jamais Ă©tĂ© aussi floue ?