Yo les jeunes braves ! Préparez-vous à être secoués comme un vieux punk à un concert de Rage Against the Machine. Cette nuit, dans les ruelles sombres de Clamart, un scénario digne d’un film de Michael Mann a viré au cauchemar absolu.
Acte I : Un ado rebelle sur les routes de l’enfer
Imaginez la scène : un ado de 14 ans, sûrement en manque d’adrénaline et de frissons à la « Grand Theft Auto », décide de faire le mariole en volant une voiture. Rien que ça. Mais comme dans tout bon film de pépères, la police est vite sur le coup. C’est parti pour une course-poursuite digne de « Bullitt » ou de « Ronin », avec les flics aux fesses de ce Tôkyo Drift version bidonville.
Acte II : L’horreur se déchaine sur le bitume
Alors que l’adolescent tente de semer ses poursuivants, la situation dérape complètement. Sur un rond-point à Clamart, ce Vin Diesel des quartiers perd le contrôle et percute de plein fouet une autre voiture. Un choc d’une violence inouïe, digne des pires scènes de « Crash » (le film, pas le fantasme de Cronenberg).Le conducteur de l’autre véhicule, un homme de 34 ans qui n’avait rien demandé à personne, se retrouve grièvement touché. Malgré l’intervention des secours, il rendra son dernier souffle.
Acte III : Réflexions d’un monde à la dérive
Alors que le jeune chauffard est conduit à l’hôpital pour être soigné (parce que oui, tout le monde ont droit aux soins), une enquête est ouverte. Selon ses dires, cet ado aurait volé la voiture « sur commande ». Une nouvelle preuve que notre société est malade, gangrenée par un système qui pousse certains à faire des choses non voulu. On pourrait citer Houellebecq ou Zola pour décrire cette déchéance morale, mais à quoi bon ? Les mots ne suffiront jamais à exprimer l’absurdité et l’horreur de cette situation. Une vie brisée, un avenir détruit, tout ça pour une histoire futile. Alors ouais, cette nuit, Clamart est devenu le théâtre d’un drame shakespearien, où la tragédie a frappé sans prévenir. Une nouvelle preuve que la vie est un roller-coaster, et qu’il faut en profiter à chaque instant avant que tout ne déraille. Parce que demain n’est jamais garanti, la jeunesse se doit de vivre à fond, mais sans jamais oublier le respect et la décence. Sinon, on finit tous comme ce pauvre gars, victime collatérale d’un monde devenu fou.