Chute des prix des locations à Paris pour les Jeux Olympiques

Vous pensiez que Paris allait flamber comme un marshmallow à la broche avec l’arrivée des Jeux Olympiques ? Raté. Les prix des locations saisonnières chutent comme une chanson de l’été en octobre. Oui, même pour le secteur du luxe. Alors, pourquoi diable Paris, la ville de l’amour et des escroqueries immobilières, voit-elle ses prix s’écraser ? Accrochez-vous, on va vous emmener faire un tour dans ce manège pas très enchanté.

Le grand plongeon des prix

À deux mois des JO, les prix continuent de dégringoler. Au 18 mai, les données de la start-up Lycaon Immo montrent une baisse continue pour le cinquième mois d’affilée des tarifs des annonces publiées pour la période des JO (du 26 juillet au 11 août). Et ce n’est pas une simple chute, c’est carrément la pente des montagnes russes.

En Île-de-France, c’est encore pire. À Saint-Ouen, Le Bourget-Drancy et Nanterre, les prix varient respectivement de −13 % (456 euros/nuit en moyenne), −11 % (273 euros/nuit) et −10 % (455 euros/nuit). Stéphane Daumillare, le grand manitou de Lycaon Immo, explique que la concurrence est devenue féroce dans ces quartiers. Paris intra-muros devient soudainement plus sexy avec ses baisses de prix successives. Comme quoi, même les arrondissements périphériques peuvent se faire éclipser.

Mais pourquoi cette dégringolade ?

Soyons honnêtes, Paris n’a jamais été la destination la moins chère du monde. Pourtant, on aurait pu parier que les JO allaient booster les prix comme un shot d’espresso booste votre matinée. La réalité, c’est que la demande n’est pas au rendez-vous. Les touristes ne se ruent pas sur les locations comme des fous furieux. Ils sont probablement rebutés par les prix de base déjà exorbitants, les grèves, et peut-être aussi par la peur de se retrouver dans un studio minuscule avec vue sur une cour intérieure sombre.

Et n’oublions pas la pandémie qui a laissé des séquelles. Les gens sont devenus plus prudents. Plutôt que de se jeter dans la mêlée olympique, ils préfèrent la tranquillité d’une maison de campagne ou d’un chalet dans les Alpes.

Le secteur du luxe, pas épargné

Même les riches sentent le vent tourner. Le secteur du luxe est également touché. Les quartiers huppés de Paris voient leurs prix stagner ou même baisser. Les oligarques russes, les princes saoudiens et les influenceurs Instagram peuvent bien attendre encore un peu avant de réserver leur penthouse avec vue sur la Tour Eiffel. Peut-être qu’eux aussi commencent à préférer la discrétion et la sécurité d’un yacht privé au milieu de la Méditerranée.

La réalité des chiffres

Pour ceux qui aiment les statistiques autant que le dernier album de Kendrick Lamar, voici quelques données croustillantes : le prix moyen d’une location saisonnière à Paris a chuté de 7 % en mai par rapport au mois précédent. Les baisses les plus spectaculaires se trouvent dans les quartiers traditionnellement chers comme le Marais et Saint-Germain-des-Prés.

Avis tranché

Pour tous les spéculateurs immobiliers qui espéraient faire un coup de maître pendant les JO, il est peut-être temps de revoir vos ambitions à la baisse. Parce que, spoiler alert, la réalité n’est pas toujours aussi dorée que les médailles olympiques.

Paris reste une ville magique, un lieu de rêve pour beaucoup, mais aussi un terrain miné pour ceux qui pensent pouvoir surfer sur la vague des grands événements sans risques. Alors, chers lecteurs, que vous soyez touristes ou parisiens, gardez les yeux ouverts et vos portefeuilles serrés. Les Jeux Olympiques passent, mais Paris, elle, reste.