Ah, les Jeux Olympiques de Paris 2024 ! Ce moment tant attendu où les Parisiens s’imaginaient nager dans des piscines de billets, gracieuseté des touristes en quête de logement de luxe. Spoiler alert : la piscine est vide. On se voyait déjà avec des liasses de billets pour partir en vacances, confie une Parisienne de 28 ans, son rêve d’enrichissement express ayant fondu comme neige au soleil.
La descente aux enfers de l’appartement à 550 euros la nuit
Prenons notre héroïne, une salariée dans l’immobilier vivant dans le 18e arrondissement. En janvier, elle affiche son joli appartement sur Airbnb à 550 euros la nuit. Ambitieux, mais après tout, c’est les JO, non ? Puis, la dure réalité s’impose : 350 euros, puis 250 euros et toujours personne. La voilà forcée de baisser son tarif à 160 euros, à peine plus que les 130 euros habituels. Finalement, elle obtient une réservation de 14 nuits par une Américaine. Un succès mitigé qui permettra au moins de se payer de belles vacances, se console-t-elle.
La conciergerie, cet eldorado mal géré
Mais il y a pire : un Parisien du 12e arrondissement qui pensait confier son appartement à une conciergerie. Le rêve tourne court : prix trop élevés, gestion calamiteuse, aucun locataire. Après avoir désespérément baissé ses prix à 166 euros la nuit, il abandonne l’idée, totalement dégoûté.
Airbnb : entre fantasmes et réalités
Airbnb se frotte pourtant les mains. Paris 2024 est en passe de devenir le plus grand événement de l’histoire de la plateforme, clame-t-elle. Plus de nuitées réservées que jamais auparavant, mais voilà, l’offre pléthorique de logements et d’hôtels a fait chuter les prix.
L’inflation des prix : une bulle éclatée
Barbara Gomes, régulatrice des meublés touristiques à la Ville de Paris, le confirme : les prix ont flambé d’abord sur fond de fantasmes, avant de redescendre. La faute aux Parisiens qui partent en vacances et louent leur appart, combinée à l’abondance de l’offre hôtelière. Même les gros budgets étrangers préfèrent les hôtels haut de gamme.
Et si l’été 2024, on restait chez soi ?
Alors, que retenir de tout ça ? Que louer son logement pour les JO, c’est comme parier sur la météo : plein de promesses, mais souvent décevant. En fin de compte, peut-être que le meilleur plan pour cet été 2024, c’est encore de rester chez soi, profiter de la ville désertée par ses habitants et regarder les JO depuis son canapé. Et qui sait, peut-être que ce sera la vraie victoire de cet été.
Tom, rédacteur passionné chez ANousParis 🖋️. Je couvre toute l’actu parisienne – culture, événements, et tendances de la Ville Lumière! 🗼
