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ToggleLouis Vuitton, Pharrell et le bling bling attendu
Quand on dit Louis Vuitton, on pense luxe, innovation et, soyons honnêtes, ostentation assumée. Depuis l’arrivée de Pharrell Williams à la tête de la direction artistique homme, la maison ne cesse de surfer sur la vague de la pop culture. Tout le monde s’attend à une collection qui combine blousons surdimensionnés, imprimés audacieux et accessoires exagérés, le tout dans une mise en scène qui éclabousse de glamour.
Les paris sont ouverts : Pharrell misera-t-il encore sur son mix signature entre streetwear et tailoring ultra-luxe ? Ou s’aventurera-t-il sur des terrains plus avant-gardistes ? Une chose est sûre : Vuitton ne fera pas dans la demi-mesure.
Jacquemus, le prodige des podiums
De l’autre côté du spectre, il y a Jacquemus, le chouchou des millennials, qui continue de faire évoluer son style entre simplicité désarmante et génie visuel. Simon Porte Jacquemus a prouvé qu’il savait jouer avec les codes de la mode tout en gardant une touche d’authenticité.
Pour cette saison automne-hiver, les rumeurs évoquent des silhouettes oversize, des tons pastel et des textures qui rappellent l’enfance et les paysages de Provence. Mais attention : Jacquemus, c’est aussi l’art du détail qui surprend. Le créateur osera-t-il casser les codes avec une collection qui claque ? Verdict fin janvier.
L’écologie, une promesse ou une façade ?
La Fashion Week ne serait pas complète sans le discours environnemental désormais incontournable. Chaque maison semble rivaliser de créativité pour prouver sa prise de conscience écologique. De Hermès, qui pourrait encore explorer les matériaux recyclés, à Balenciaga, qui s’affiche comme une maison de rupture, tout le monde se sent obligé d’ajouter une teinte « verte » à ses créations.
Mais soyons honnêtes : ces efforts suffiront-ils à masquer l’empreinte carbone colossale de cet événement ? Difficile à croire. Paris verra encore défiler des tonnes de tissus, des foules de VIP en jets privés et des goodies inutiles à foison.
Un show pour les vêtements ou pour les selfies ?
De Dior à Balmain, les podiums parisiens sont autant des vitrines pour les collections que des attractions spectaculaires. Les décors de cette Fashion Week 2025 promettent d’être à couper le souffle : des jardins enchantés aux mises en scène technologiques, les marques savent que le buzz visuel est aussi important que les vêtements eux-mêmes.
Mais dans cette surenchère, les vêtements ne risquent-ils pas de passer au second plan ? À force de vouloir éblouir, la mode oublie parfois son rôle premier : habiller les corps et raconter des histoires.
Les hommes et la mode : une révolution attendue
La mode masculine continue de briser les conventions. Des jupes, des capes, des couleurs fluos : ces pièces autrefois réservées aux podiums sont maintenant revendiquées comme des outils d’expression. Cette Fashion Week Homme pourrait bien confirmer cette tendance avec des collections qui osent tout. Mais soyons réalistes : ces libertés stylistiques restent pour l’instant réservées à une élite fashion, bien loin des placards du commun des mortels.
Qu’on se le dise : les joggings et sweats règnent encore en maîtres dans les rues.
Attente impatiente ou scepticisme assumé ?
La Fashion Week Homme Automne-Hiver 2025-2026 promet du spectaculaire, de l’excès et un soupçon de génie créatif. Entre la démesure de Louis Vuitton, les promesses de Jacquemus et l’omniprésence du storytelling écoresponsable, ce rendez-vous mondial de la mode ne laissera personne indifférent. Alors, prêts pour une semaine de shows, de buzz et de controverses ? Moi, je prépare mon regard critique… et mes chaussures confortables.