par | 2 Juil 2024

Jordan Bardella : homo ou hétéro, l’art de l’esquive politique

Jordan Bardella, figure montante du Rassemblement National, fait parler de lui en évitant certains sujets brûlants comme sa sexualité et sa compagne. Découvrez pourquoi il choisit de rester silencieux sur ces questions et ce que cela révèle sur sa stratégie politique. Une analyse piquante et sans concession.
Temps de lecture : 3 minutes

Allez, on va se mettre à table. Jordan Bardella, ce golden boy de la politique française, nous cache peut-être un secret de polichinelle. Et laissez-moi vous dire, ça risque d’être plus soft qu’un épisode de Camping Paradis. Pourquoi ? Parce que notre cher Jordan a soigneusement évite les sujets qui fâchent. Oui, vous avez bien lu. Il refuse catégoriquement de se prononcer sur sa sexualité et sa compagne. Ça sent la poudre ? Vous n’avez pas idée.

Bardella : le mystère ambulant

L’Express a lâché la bombe : l’éditeur de Bardella voulait un chapitre entier dédié à sa vie privée dans son autobiographie. Un petit titre bien croustillant, Comme ils disent, histoire de titiller les rumeurs. Et quelles rumeurs, mes amis ! On chuchote que Bardella pourrait être homosexuel. Ah, les spéculations vont bon train. Mais pour Bardella, c’est un non catégorique. Parler de sa vie privée ? À quoi bon, se dit-il. Il préfère balayer ça d’un revers de main et se concentrer sur ce qu’il appelle les « vrais sujets ».

L’hypocrisie en politique : un grand classique

C’est pas comme si l’hypocrisie était une nouveauté en politique. Mais là, on atteint des sommets. Bardella refuse de clarifier sa sexualité parce que ça « détournerait l’attention ». Allons bon. En réalité, ce silence ne fait qu’alimenter les rumeurs. Peut-être pense-t-il que garder cette part de mystère le rend plus intrigant ? Spoiler alert : ça ne marche pas.

Et pourquoi un tel refus de parler de son orientation sexuelle ? On sait tous que pour le Rassemblement National, l’homosexualité, c’est tout sauf progressiste. Pour un parti qui a passé des années à surfer sur l’homophobie latente, l’idée d’un leader potentiellement gay, c’est comme un coup de pied dans une fourmilière. Alors Bardella préfère la jouer profil bas. En clair : « Ne demandez pas, je ne dirai rien ».

 

 

Un coup de com’ raté

L’éditrice de Plon, Lise Boëll, avait flairé le bon coup avec Comme ils disent. Une référence directe à la chanson de Charles Aznavour. Ah, Aznavour, ce monument de la chanson française, qui en 1972 osait aborder l’homosexualité avec une poésie désarmante. Un titre parfait pour démystifier Bardella et montrer une autre facette de sa personnalité. Mais non. Trop risqué pour notre jeune politique. Bardella, il préfère se ranger dans le camp des « politiquement corrects ».

Pourtant, une telle révélation aurait pu faire de lui une figure progressiste dans un parti tout sauf tolérant. Imaginez un peu : Bardella, le mec qui brise les chaînes de l’intolérance, le chevalier blanc de la diversité. Mais non, ça aurait trop de gueule. Alors on reste dans le non-dit, le sous-entendu, et l’hypocrisie bien planquée sous le tapis.

Bardella, la prudence avant tout

Jordan Bardella, à 28 ans, pourrait prendre des risques, marquer les esprits. Mais il préfère jouer la carte de la prudence. Une autobiographie sans vagues, sans éclats. Juste une petite balade tranquille dans son monde parfait. En refusant d’aborder sa sexualité et sa compagne, il montre qu’il n’est pas prêt à affronter les vrais défis, ceux qui demandent du courage et de l’honnêteté.

Alors, qu’est-ce qu’on retiendra de ce livre ? Pas grand-chose. Une énième tentative de redorer un blason politique en jouant la carte de l’ambiguïté. Une lecture qui, au final, n’apportera rien de nouveau. Juste un gros coup de com’ raté.

En guise de réflexion

Alors voilà, Jordan. T’as raté une belle occasion de secouer le cocotier. On aurait aimé voir un Bardella audacieux, prêt à tout pour bousculer les idées reçues. Mais non. On aura juste une autobiographie insipide, bonne à caler une armoire bancale. Dommage.

Quant à nous, on attend toujours le jour où un politique aura enfin les tripes de dire la vérité, toute la vérité, et rien que la vérité. En attendant, on se contentera de nos fantasmes, de nos rumeurs et de nos spéculations. Parce qu’au fond, c’est ça qui rend la politique si palpitante, non ?

Alyson

Anciennement avec le Daily Mail, je suis maintenant une voix parisienne chez « À nous Paris ». Découvrez avec moi les dernière actus de la capitale ! ✍🏼