Clash titanesque entre icônes du cinéma
Dans le monde scintillant d’Hollywood où les égos sont aussi gonflés que les budgets des blockbusters, certains clashs semblent inévitables. Vin Diesel, l’emblématique Dom Toretto des Fast and Furious, est au cœur d’une saga moins connue mais tout aussi explosive que ses films: sa mésentente épique avec Mathieu Kassovitz lors du tournage de Babylon A.D. en 2008. Et si vous pensiez que le diesel était uniquement un carburant, détrompez-vous, car dans ce cas, il alimente une guerre de mots sans merci.
Quand les étoiles ne s’alignent pas
Imaginez une superproduction avec un casting de rêve: Mélanie Thierry, Michelle Yeoh, Lambert Wilson, et bien sûr, Charlotte Rampling. Ajoutez-y Vin Diesel, symbole de virilité brute et de testostérone sur roues, sous la direction du talentueux Mathieu Kassovitz. Sur papier, c’est un cocktail cinématographique prometteur; en réalité, c’était plutôt un mélange instable prêt à exploser à tout moment.
D’après Kassovitz, le tournage était un champ de bataille, non pas contre des envahisseurs extraterrestres ou des gangsters en voiture, mais contre des forces plus insidieuses: l’arrogance et l’ignorance. Le réalisateur n’a pas mâché ses mots, qualifiant Diesel d' »imbécile » et de « trouillard », entre autres joyeusetés. Pour lui, collaborer avec Vin était comme essayer de diriger une voiture sans volant – beaucoup de bruit pour rien, avec un crash inévitable.
Le mythe du héros déconstruit
Vin Diesel, souvent perçu comme le dur à cuire invincible, semble avoir une vision de lui-même qui confond fiction et réalité. Selon Kassovitz, Diesel se voit comme un sniper hors pair et un as du volant, des traits qu’il emprunte à ses personnages mais qui ne reflètent pas nécessairement la réalité. Cette dissonance crée une image d’un homme plus intéressé par ses biceps que par l’art du cinéma.
Mathieu Kassovitz, avec sa verve habituelle, va même jusqu’à le comparer à une « pompe à vélo » – utile peut-être, mais certainement pas quelque chose qu’on associe à de la grandeur. Ce n’est pas le genre de compliment qu’on attend dans une critique de film, mais plutôt dans une salle de gym, et encore!
Culture clash ou simple incompatibilité?
Ce feuilleton hollywoodien nous rappelle que derrière les caméras, les vraies personnalités entrent parfois en collision de façon spectaculaire. Le conflit entre Kassovitz et Diesel n’est pas juste une querelle de stars; c’est un affrontement de philosophies. D’un côté, un acteur qui vit ses rôles à fond, de l’autre, un réalisateur qui attend de ses acteurs qu’ils apportent de la profondeur à leurs performances, pas juste des muscles et des cascades.
Et après le clap de fin?
Il est peu probable que ces deux-là retournent un jour ensemble, à moins que ce ne soit dans un ring – et encore, ce serait pour un combat de mots plutôt que de poings. Cette saga off-screen restera dans les annales comme un exemple parfait de ce qu’il ne faut pas faire lorsque deux visions du monde cinématographique se heurtent. Pour Kassovitz, travailler avec Vin Diesel fut une leçon d’humilité – pas pour lui, mais pour l’industrie qui glorifie parfois des figures plus grandes que nature, sans regarder sous le capot.
Alors, la prochaine fois que vous verrez Vin Diesel à l’écran, souvenez-vous qu’il y a peut-être plus de fumée et de miroirs que de véritable talent. Et comme le dirait Joey Starr, méfiez-vous des pompes à vélo.
