par | 23 Jan 2025

Le budget 2025 : un enterrement de première classe pour l’écologie

Dans la grande kermesse politique du budget 2025, l’écologie s’est pris un uppercut façon Mike Tyson. La planète brûle, les glaciers fondent, mais visiblement, le gouvernement a décidé que le vert, c’était bon pour les jardins, pas pour les finances publiques. Marine Tondelier, cheffe d’EELV, l’a compris et a sorti l’artillerie lourde en promettant de faire sauter le budget. Et franchement, qui peut lui en vouloir ?
Temps de lecture : 2 minutes

Une pétition pour secouer l’apathie générale

Lancer une pétition, c’est souvent perçu comme un geste classique. Mais dans le contexte actuel, c’est un moyen de ramener la question écologique sur le devant de la scène. Tondelier n’y va pas avec des pincettes : elle interpelle directement les citoyens, espérant transformer leur indignation en action collective.

Pourquoi maintenant ? Parce que l’écologie, toujours reléguée au second plan, semble devenue une variable d’ajustement. Ce n’est pas nouveau, mais à force de tirer sur la corde, elle risque de céder. Cette pétition est donc plus qu’un manifeste. C’est un appel à faire bloc face à un gouvernement qui, selon elle, préfère l’esquive à l’action.

L’inventaire permanent : dénoncer pour ne pas oublier

En parallèle, Marine Tondelier a promis un « inventaire permanent » des politiques du gouvernement sur l’écologie. Autrement dit, une surveillance constante pour documenter chaque recul, chaque manquement, chaque trahison écologique. C’est un peu comme une sorte de « livre noir » de l’écologie en France.

Avec cette initiative, Tondelier fait le pari d’exposer ce qui passe souvent sous le radar : des décisions discrètes, mais lourdes de conséquences sur l’environnement. L’objectif ? Empêcher les responsables politiques de se cacher derrière des discours creux ou des promesses sans lendemain.

Une écologie populaire, pas élitiste

Ce qui frappe dans cette démarche, c’est le ton résolument populaire qu’adopte Tondelier. Fini le jargon technocratique qui rebute la moitié de l’électorat. Avec « Halte au sacrifice de l’écologie », elle s’adresse directement à ceux qui ressentent déjà les effets concrets du changement climatique : tempêtes destructrices, canicules insupportables, et cette petite angoisse latente qu’on essaie de noyer dans notre quotidien.

Marine Tondelier veut visiblement que l’écologie arrête de passer pour un caprice de bobos urbains et devienne une cause partagée par tous. Car, qu’on le veuille ou non, c’est dans nos assiettes, nos factures d’électricité, et même dans l’air qu’on respire que l’écologie (ou son absence) se fait sentir.

L’écologie comme combat permanent

La pétition et l’inventaire permanent ne sont pas des actes isolés. Ils s’inscrivent dans une stratégie globale pour rappeler que l’écologie n’est pas un luxe qu’on peut se permettre de sacrifier en temps de crise. C’est, au contraire, le cœur de toute solution durable.

Le message est clair : ceux qui détiennent le pouvoir n’ont plus d’excuses. Les citoyens, eux, sont invités à prendre leur part dans le combat, en signant cette pétition et en refusant de se laisser anesthésier par l’inaction ambiante.

Ce que Marine Tondelier nous propose ici, c’est une écologie de combat. Une écologie qui refuse de baisser la tête face aux compromis et aux lâchetés politiques. Si cette pétition permet de réveiller un tant soit peu les consciences, elle aura déjà réussi. Parce qu’à force de tout sacrifier, c’est notre futur qu’on finit par abandonner. Et franchement, à quoi bon défendre autre chose si on n’a même plus de planète pour le faire ?

Tom, rédacteur passionné chez ANousParis 🖋️. Je couvre toute l'actu parisienne - culture, événements, et tendances de la Ville Lumière! 🗼