Un gouvernement qui survit à sa propre agonie
Ah, la politique française. C’est comme un épisode interminable de House of Cards, mais avec encore plus de mesquinerie et moins de classe. Ce mardi, notre cher Michel Barnier et son gouvernement à la majorité… invisible, ont survécu à une motion de censure. Encore une fois. Et pour être honnête, est-ce qu’on est surpris ? Non, c’était écrit dans les astres. La gauche l’a tenté, mais ils ont échoué à récolter les 289 voix nécessaires pour faire tomber l’exécutif. Alors, qui manque à l’appel ? Spoiler : le Rassemblement National (RN), bien sûr. Loin de jouer les chevaliers blancs, ils ont préféré regarder le spectacle depuis le balcon.
La gauche rate son coup
197 voix. Ouais, c’est tout ce qu’ils ont réussi à réunir. Et soyons clairs : c’était presque du théâtre. Olivier Faure, le patron du PS, était le premier à monter sur scène pour parler d’un « hold-up électoral » – un terme très à la mode ces derniers temps. Mais même lui savait que tout ça ne mènerait nulle part. Le RN n’était tout simplement pas d’humeur. Et pourquoi le seraient-ils ? Après tout, pourquoi précipiter le chaos quand on peut laisser Barnier et sa troupe de ministres se noyer tout seuls dans leur propre ineptie ? Comme le dit si bien Clémence Guetté, de la France Insoumise, le gouvernement n’est légitime qu’à cause de l’indifférence de l’extrême droite. Mais franchement, est-ce qu’on a besoin de leur dire ? Ils le savent très bien.
Le RN joue la carte du « moindre mal »
Guillaume Bigot, le député du RN, nous a fait son petit show habituel. « Oh, nous aimerions tellement censurer ce gouvernement, mais ce serait un désastre. » Sérieusement ? C’est comme si un pyromane te disait qu’il aimerait bien mettre le feu à ta maison, mais que, tu sais, le moment n’est pas encore idéal. Leur excuse ? Il n’y aura pas de dissolution avant 2025, donc autant attendre que Barnier s’effondre tout seul. En gros, ils ont décidé de jouer la montre, dans une logique de « moindre mal ». Mais soyons clairs, ce « moindre mal », c’est juste de la comédie politique. Rien de plus. Pas de grand plan, juste une stratégie pour ne pas assumer de responsabilité.
Un Premier ministre déjà sur la défensive
Avant même que la motion de censure ne commence, Barnier était déjà sur la défensive. Pour lui, cette motion est « a priori », une attaque avant même qu’il n’ait eu le temps de constituer son gouvernement. Oh, pauvre petit Michel. Comme si la légitimité se mesurait à la vitesse à laquelle il pouvait aligner ses ministres. Ce n’est pas la première fois qu’on entend ce genre de discours : « J’ai la majorité relative la moins relative ». Excusez-moi, mais dans quel univers est-ce que cela signifie quelque chose ? Il n’a aucune majorité absolue, et pourtant, il s’accroche. Comme un type qui refuse de quitter la soirée alors qu’on lui a déjà pris son manteau.
Le bloc central : des amis utiles ou juste des opportunistes ?
Il faut parler des soutiens. Laurent Wauquiez, figure de la droite, a promis de tout faire pour « aider à réussir » ce gouvernement. À droite, à gauche, on sent la volonté d’arriver à un consensus, surtout avec les socialistes qui ne sont pas fermés à l’idée de coopérer sur certains amendements. Mais, ne soyons pas dupes. Ils jouent tous un jeu. Ce n’est pas une question de sauver le pays, c’est une question de sauver leur peau.
Un budget qui fait mal
Et là, on en arrive à ce qui fait mal : le budget. 60 milliards d’euros d’économies. Oui, vous avez bien entendu. 60 milliards ! 40 de réduction de dépenses, et 20 de hausses d’impôts. C’est une pilule que personne ne veut avaler. Pas même les macronistes qui devraient soutenir ce gouvernement. Au milieu de ce bordel, Barnier a essayé de « fluidifier » les relations. Et comment ça s’est passé ? Mal, évidemment. Une réunion tendue, des cris, des reproches. Apparemment, Barnier est « hyper susceptible ». Vous êtes surpris ? Ce mec est comme une grenade prête à exploser au moindre faux mouvement.
Le malaise continue
Barnier reste en place. Pour combien de temps ? Qui sait. Ce n’est pas tant une question de gouvernance que de survie. Une chose est sûre, ce gouvernement ressemble de plus en plus à une tragédie grecque, avec des acteurs qui jouent mal leur rôle et un public qui s’ennuie. Mais pour l’instant, le rideau reste levé. Et on est tous là, forcés de regarder.