Un hôpital public au bord du gouffre
Ah, la France ! Terre de gastronomie, de culture et… de chaos administratif. Trois semaines après les élections législatives, le gouvernement joue les prolongations comme une équipe de foot en sursis, et l’hôpital public, lui, crie au secours. Arnaud Robinet, président de la Fédération hospitalière de France, tire la sonnette d’alarme. L’urgence ? Nommer un ministre de la Santé. Maintenant. Parce que, spoiler alert, notre système de soins est en PLS et pas sûr que les pansements suffisent.
Les affaires courantes ? Une blague de mauvais goût
On pourrait croire que gérer les « affaires courantes » suffirait à maintenir le navire à flot. Mais non. Les affaires courantes, c’est comme essayer de soigner une fracture ouverte avec un pansement Disney. Ça peut faire sourire mais ça ne règle rien. Catherine Vautrin au Travail et Frédéric Valletoux à la Santé font ce qu’ils peuvent, mais c’est un peu comme mettre un sparadrap sur une hémorragie. Et pendant ce temps, le projet de loi de finances de la sécurité sociale (PLFSS) qui devrait être en chantier pour septembre ? On n’en parle même pas. C’est comme attendre que Kanye West sorte un album à l’heure : de la pure utopie.
L’hôpital public : un patient en soins palliatifs
Pour les hôpitaux, la situation est critique. Vous vous souvenez de la fois où vous avez essayé de passer une journée sans votre smartphone ? Eh bien, pour les hôpitaux, c’est pire. Ils sont en déficit, et 80 % des établissements médico-sociaux sont en difficulté financière. L’image de l’hôpital français solide comme un roc s’effondre, et à ce rythme, bientôt, on devra se rendre en Suisse pour se faire enlever une écharde.
L’instabilité politique n’aide pas. Imaginez une série Netflix où chaque épisode apporte un nouveau plot twist, mais où personne ne résout jamais les intrigues principales. C’est exactement ça. L’hôpital a besoin d’un capitaine pour ce navire en pleine tempête. Sans ministre de la Santé, c’est le Titanic version française, sauf qu’on ne regarde pas avec fascination mais avec une terreur bien réelle.
Mon point de vue ? Foutu si rien ne change
Personnellement, je trouve cette situation aberrante. On parle d’un pays qui se targue de son système de santé exemplaire, et pourtant, on est en train de regarder ce géant s’effondrer sous nos yeux. C’est comme regarder un film de catastrophe en sachant que, cette fois, les héros ne viendront pas sauver la mise.
On pourrait s’inspirer de pays qui ont su réagir rapidement face à des crises similaires. La Suède, par exemple, avec sa gestion exemplaire des finances publiques et de son système de santé. Mais non, ici, on préfère jouer à la chaise musicale politique pendant que les infirmières et les médecins jonglent avec des ressources de plus en plus limitées.
Nommer un ministre de la Santé n’est pas juste une question de formalité administrative. C’est une nécessité absolue. Les hôpitaux ne peuvent plus attendre. Nous ne pouvons plus attendre. Parce que, au final, c’est notre santé qui est en jeu. Alors, chers dirigeants, mettez vos egos de côté, et faites ce qui doit être fait. Nommer un ministre de la Santé, et faites-le vite.
En attendant, prenez soin de vous, parce qu’avec l’état actuel des choses, mieux vaut ne pas avoir besoin d’un hôpital de sitôt.
Crédit photo : Arnaud Robinet était l’invité de franceinfo le 18 mars 2024. (FRANCEINFO)