PSG

par | 13 Jan 2025

Le PSG, machine à gagner ou mascarade bien huilée ?

Ah, le Paris Saint-Germain. Symbole de la domination du foot-business, des titres clinquants, et des "stars" qui baladent autant sur le terrain qu'à Saint-Tropez. Cette fois encore, le PSG s’est offert une victoire face à Saint-Étienne (2-1), mais à quel prix ? Spoiler : ce n’était pas glorieux. Entre Dembélé qui brille par intermittence et une défense qui semble aussi solide qu’un château de sable, le spectacle est ailleurs. Décryptage acide d’un match où Paris s’envole au classement, mais ne fait pas rêver.
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Une première mi-temps digne d’un opéra bouffe

13e minute, Ousmane Dembélé marque enfin. Oui, enfin. Ce même Dembélé qui, entre deux accélérations fulgurantes, semble jouer avec un parachute sur le dos. Mais qu’importe, il double la mise sur penalty à la 23e minute. Paris est lancé. Pourtant, à voir l’attaque stéphanoise se balader en contre, on se demande si Donnarumma n’a pas parié sur une victoire avec un seul but d’écart. Les Parisiens dominent, mais comme souvent, ils n’enterrent pas leur adversaire. Résultat, on s’ennuie autant qu’un lundi matin devant un PowerPoint mal fichu.

Les Verts : David contre les Goliaths en claquettes

À force de reculer, Paris a invité Zuriko Davitashvili à rappeler à tout le monde que les promus n’étaient pas là pour distribuer des autographes. Une frappe enroulée, un Donnarumma figé, et voilà les Verts qui y croient. 64e minute : 2-1. Saint-Étienne a failli égaliser, mais soyons honnêtes, ils n’ont pas les moyens de leurs ambitions. Un peu comme vouloir commander un menu trois étoiles avec un budget de fast-food.

Quand le PSG joue à la roulette russe

Luis Enrique, le maestro supposé de cette équipe, a encore prouvé qu’il joue parfois à Football Manager avec ses changements. Exit Barcola et Ramos, bonjour les remplaçants qui tentent de surnager. Pendant ce temps, Hakimi et Dembélé continuent de faire des passes qui rappellent plus un échauffement qu’une action décisive. Et que dire de cette défense ? Avec Lucas Hernandez, toujours prompt à relancer dans les pieds adverses, c’est un miracle que Saint-Étienne ne reparte pas avec le nul.

Paris, un leader sans panache

Alors oui, Paris s’envole en tête du championnat avec 7 points d’avance. Mais est-ce que ça impressionne encore quelqu’un ? La Ligue 1 ressemble de plus en plus à une cour de récré où Paris joue au roi du terrain, pendant que les autres se contentent de batailler pour la deuxième place. On peut célébrer les victoires, mais le fond de jeu reste aussi insipide qu’un burger végétarien sans sauce.

Fin du match, fin d’une époque ?

Ce PSG-là ne fait plus rêver. Les supporters le savent, les joueurs le savent, et même les adversaires s’en doutent. Dembélé, avec ses éclats sporadiques, et Luis Enrique, toujours à la recherche d’une formule magique, ne suffisent pas. Alors on applaudit la victoire, mais on retient surtout une question : à quoi bon aligner des millions si c’est pour offrir un spectacle aussi fade ? À méditer avant le prochain match.

Tom, rédacteur passionné chez ANousParis 🖋️. Je couvre toute l'actu parisienne - culture, événements, et tendances de la Ville Lumière! 🗼