Les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont bien plus qu’une simple compétition sportive. Derrière le spectacle se cachent des histoires de petites entreprises qui ont réussi à tirer leur épingle du jeu. Spoiler alert : les PME sont les véritables stars de ce chapitre entrepreneurial.
Des chiffres qui font rêver
La Solideo, société en charge de la livraison des ouvrages olympiques, a annoncé que 75 % des marchés ont été attribués à des PME. Sur les 2,2 milliards d’euros dépensés en construction, 801 millions ont bénéficié à ces entreprises. Oui, vous avez bien lu, 801 millions d’euros ! Jonathan Soisson, de la CCI Paris Ile-de-France, ne cache pas sa satisfaction : « Il y a eu une vraie démarche pour flécher ces jeux vers les TPE-PME ». On peut presque entendre les applaudissements.
Le Slip Français : Quand la petite culotte devient olympique
Prenons un exemple emblématique : Le Slip Français. Cette entreprise de 80 collaborateurs a décroché la licence officielle des JO, et Léa Marie, sa directrice générale, n’en est pas peu fière. « On est hyper fiers de participer à cet événement », confie-t-elle. Avec des produits allant des slips aux pyjamas, la marque a déjà vendu 20 000 pièces et généré un chiffre d’affaires de 250 000 €. Plus qu’un simple coup de pub, cette aventure a ouvert de nouveaux canaux de distribution comme Monoprix et les Galeries Lafayette. C’est le jackpot !
Rysosphère : Le vert qui cartonne
De l’autre côté du spectre entrepreneurial, Rysosphère, une TPE spécialisée dans la végétalisation de toits, a vu son chiffre d’affaires exploser grâce aux JO. En 2023, les projets liés aux Jeux représentaient 15 % de leur CA. « Cela a participé à notre développement », se félicite Raphaël Dupont, cofondateur de l’entreprise. Certes, ils n’ont pas payé de licence, mais la visibilité et les opportunités d’affaires générées sont inestimables. C’est un peu comme gagner au loto sans acheter de billet.
Une formation intensive aux appels d’offres
Pour que les PME puissent bénéficier de ces marchés, la CCI a mis les bouchées doubles. Entre 2018 et 2022, des formations intensives ont été organisées pour aider les entreprises à répondre aux appels d’offres. Et oui, remplir un dossier de candidature, c’est un peu comme essayer de monter un meuble IKEA sans la notice : ça demande du savoir-faire. Grâce à ces efforts, 80 % des titulaires de marchés pour Paris 2024 sont des TPE-PME. Un record qui en dit long sur la volonté de rendre ces Jeux inclusifs et durables.
Les défis environnementaux et sociaux
Les JO Paris 2024 ne sont pas seulement un terrain de jeu pour les athlètes, mais aussi un laboratoire d’innovations sociales et environnementales. Les critères de durabilité ont été intégrés dans les appels d’offres, et cela a fait la différence. Julien Campagne, du groupe BPCE, souligne : « Les JO sont innovants sur tous les sujets, en associant pour la première fois autant de PME et en imposant des contraintes environnementales et sociales à l’ensemble des parties prenantes. » En clair, c’est un coup de maître.
