par | 24 Mai 2024

Paris 2024 : entre podiums en plastique et écologie de pacotille

Paris 2024 dévoile des podiums en plastique recyclé pour les Jeux Olympiques. Une initiative louable ou une simple opération de greenwashing ? Explorez les enjeux et les paradoxes d'une démarche qui mêle symbolisme écologique et réalité industrielle.
Temps de lecture : 2 minutes

Des podiums en plastique recyclé, vraiment ?

Ok les gars, préparez-vous à une vague d’éco-scepticisme arrosée d’irrévérence bien méritée. Le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 nous a récemment dévoilé les podiums où les champions tremblotants de l’effort poseront leur pieds glorieux. Ces podiums, nous dit-on, sont fabriqués à partir de 40 tonnes de plastique recyclé. C’est beau, c’est propre, ça sent le greenwashing à plein nez. Oui, vous avez bien entendu, les soixante-huit podiums sont construits en plastique recyclé, par l’entreprise Le Pavé basée à Aubervilliers. Allez, on applaudit l’effort, mais on gratte un peu la surface, juste pour voir.

Dentelle métallique ou attrape-touriste ?

Tony Estanguet, le président du Comité d’organisation, parle avec des étoiles dans les yeux de ces podiums ornés de motifs rappelant la Tour Eiffel. Sympa le clin d’œil, mais c’est un peu comme offrir une réplique miniature de la statue de la Liberté à quelqu’un qui habite New York. La façade est réalisée par Global Concept en Eure-et-Loir, puis assemblée par Giffard à Orly. Une belle histoire d’artisanat français, mais au fond, on dirait plus une tentative désespérée de frapper fort sur la fibre patriotique que de réellement innover.

Un symbole de Paris ou de sa pollution ?

Et puis ce gris « en référence au zinc des toits de Paris », on en parle ? Ah, ces bons vieux toits qui confinent notre belle capitale sous une chape de grisaille et de pollution. En y pensant bien, c’est un peu ironique de choisir cette couleur pour des podiums censés symboliser la victoire et la pureté de l’effort sportif. Mais bon, restons indulgents, c’est peut-être une subtile manière de rappeler à quel point la lutte contre la pollution est essentielle. Ou peut-être pas.

Des podiums recyclables, vraiment ?

La cerise sur le gâteau, c’est l’ambition de donner une seconde vie à ces podiums après les Jeux. C’est admirable, mais au-delà de l’annonce, rien de concret n’est avancé. Ludivine Munos, ancienne championne de paranatation, exprime combien ces podiums sont symboliques pour les athlètes. Mais dans quelques années, verrons-nous ces mêmes podiums transformés en bancs publics ou en mobilier urbain ? L’histoire ne le dit pas.

Paris 2024 : le spectacle avant tout

Ne soyons pas complètement cyniques. L’initiative de Paris 2024 reste un effort louable dans une époque où l’empreinte écologique des événements mondiaux est scrutée à la loupe. Mais l’éco-blabla commence sérieusement à nous lasser. Si on gratte sous la surface des grandes annonces, on trouve souvent une réalité bien moins reluisante. Alors, Paris 2024, entre greenwashing et véritable avancée écologique, où se situe la vérité ?

Mon avis sur tout ça

Ce n’est pas qu’on veuille cracher dans la soupe, mais un peu de transparence ne ferait pas de mal. Les jeunes aujourd’hui, on n’est pas dupes. On voit bien que le plastique recyclé c’est cool, mais pas la panacée. La vraie question, c’est comment changer fondamentalement nos modes de production et de consommation, pas juste repeindre la façade en vert. Alors, ces podiums en plastique recyclé, on en reparle dans dix ans pour voir ce qu’ils sont devenus ?

Finalement, c’est un peu comme un film de super-héros : c’est flashy, ça brille, ça fait le job pour les photos. Mais dès que les projecteurs s’éteignent, il faut se demander si ça tient vraiment la route ou si ce n’était qu’un coup de com’ bien huilé. À bon entendeur, salut !

Thomas

Tom, rédacteur passionné chez ANousParis 🖋️. Je couvre toute l’actu parisienne – culture, événements, et tendances de la Ville Lumière! 🗼