par | 4 Juil 2025

Farès Ziam à Paris : l’uppercut qui claque plus fort que la Tour Eiffel un soir d’orage

Le 6 septembre 2025, l’Accor Arena ne résonnera pas au son d’un concert de Jul ou d’un énième gala de boxe en costume trois pièces. Non. Ce soir-là, le sol tremblera sous les coups d’un gone venu foutre le feu dans la cage : Farès Ziam, 28 ans, combattant français de MMA, sera là, prêt à envoyer du rêve — ou des mandibules en orbite. Il a confirmé sa présence à l’UFC Paris 2025, mais l’identité de celui qui osera croiser son regard (et ses poings) reste pour l’instant un mystère aussi épais que la barbe d’un viking dopé aux protéines.
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Un gone de Venissieux qui monte comme la pression d’un RedBull chaud

Oubliez les clichés : Ziam n’est pas sorti d’un clip de rap avec une ceinture dorée sur l’épaule et une punchline pour chaque croissant. Il a surtout enchaîné cinq victoires consécutives dans la catégorie des poids légers, dont deux obtenues dans la cage parisienne, comme pour rappeler que chez lui, c’est lui qui met les baffes. Sur neuf combats à l’UFC, il en a plié sept, laissant derrière lui des adversaires qui ont probablement révisé leur CV après la rencontre. Si certains combattants font du MMA pour le show, lui c’est pour démolir proprement, avec la précision d’un horloger suisse sous stéroïdes.

Et le plus ironique ? Il a annoncé sa participation non pas en grande pompe, mais dans une story Instagram. “Je combats bien à Paris. Mais j’attends toujours mon adversaire. Apparemment, j’aurai un gros fight.” Sobre, net, sans vernis. À l’heure où d’autres se battent pour faire gonfler leur nombre de followers, lui, il tease un combat comme on tease une baston dans une cour de récré : tu viens ou tu flippes ?

Paris, capitale de la sueur et des molaires qui volent

L’UFC à Paris, c’est pas juste une date de plus dans le calendrier sportif. C’est la rencontre de deux univers : la ville lumière et le côté obscur de la cage, cette symphonie de sang et d’adrénaline qui attire les badauds comme les caméras. Et soyons honnêtes, Paris adore ça. L’élégance des coups de coude, la grâce des étranglements en triangle, et l’arrogance presque poétique des finishs en high-kick.

Depuis que l’UFC a posé ses valises à Bercy, le public parisien s’est métamorphosé. Finie la bienséance des gradins de Roland-Garros. Maintenant, on hurle, on vibre, on saigne des cordes vocales pour ces gladiateurs des temps modernes. Farès Ziam y joue à domicile, et ça change tout. Il n’est pas juste un combattant, il est le porte-drapeau d’une génération qui a troqué les rêves de Ligue 1 contre ceux de l’octogone.

Un futur adversaire encore planqué dans les ombres

À l’heure actuelle, Ziam attend toujours de connaître le nom de celui qui viendra tester sa garde. Les rumeurs vont bon train, mais l’UFC reste aussi muette qu’un arbitre en plein étranglement arrière. Ce qui est sûr, c’est que ce ne sera pas un touriste. Quand Ziam dit “gros fight”, ça veut dire adversaire solide, expérience sérieuse, et probablement quelques litres d’hémoglobine sur le sol du ring.

Et quelque part, ne pas connaître encore son adversaire, c’est presque mieux. Ça laisse place à la spéculation, à l’imaginaire, à ce frisson malsain qui nous fait mater des highlights de KO à 3h du mat’. Peu importe qui montera face à lui, ce sera un clash. Et Ziam ne viendra pas pour faire un câlin.

La revanche d’un sport longtemps mal-aimé

Le MMA en France, ça a été pendant longtemps le cousin bourré qu’on cache aux dîners de famille. Trop violent, trop brut, pas assez “éducatif”. Il aura fallu des années de lobbying, de réglementations, et une grosse claque de réalité pour que l’État comprenne que ce sport, c’est pas juste des types qui se tabassent en short. C’est de la discipline, du mental, de l’art martial dans toute sa splendeur.

Et Ziam, lui, est le symbole parfait de cette revanche. Pas une grande gueule. Pas un clown. Juste un combattant qui bosse, qui gagne, et qui fait parler ses poings plus que ses tweets. Il n’est pas là pour faire joli, il est là pour marquer l’histoire d’un sport qui a dû se battre pour exister.

Paris, 6 septembre 2025 : les enfers en 3 rounds

Notez bien cette date. Le 6 septembre, l’Accor Arena deviendra un volcan de sueur et de cris, un exorcisme collectif où les instincts les plus primaires seront libérés dans une cage aux dimensions légales mais à l’intensité mythologique. Farès Ziam y entrera comme un homme, mais espère en ressortir comme une légende nationale.

Moi, j’y serai. Pas pour le folklore, pas pour les stories Instagram. Pour voir un type qui se bat pour quelque chose de plus grand que lui : son nom, sa ville, son art. Il y aura des coups, des silences, des uppercuts comme des aveux. Et quelque part dans la foule, je sourirai bêtement, comme on sourit quand on assiste à un moment rare. Un de ceux qui n’ont pas besoin de replay pour rester gravés.

Tom, rédacteur passionné chez ANousParis 🖋️. Je couvre toute l'actu parisienne - culture, événements, et tendances de la Ville Lumière! 🗼