L’histoire en marche
Cassandre Beaugrand, championne olympique, et Léo Bergère, médaillé de bronze, ont déjà frappé fort cette année. Mais l’histoire du triathlon français ne s’arrête pas là. Troisième à Tokyo, l’équipe de France vise le sommet du podium à Paris. « L’équipe de France est très certainement la plus complète », clame Benjamin Maze, le directeur technique national (DTN) des Bleus. Bon, sans trop fanfaronner, parce qu’on sait bien que tout peut se jouer sur un rien, surtout avec une natation dans la Seine et son courant imprévisible.
Les favoris en action
Les Français ne sont pas des novices en matière de relais mixte. Champions du monde en 2015, 2018, 2019, 2020 et 2022, ils arrivent en force, bien que non alignés en 2023 et 2024. Le relais, c’est 300 m de natation, 5,8 km à vélo et 1,8 km de course à pied pour chaque athlète. Une vraie épreuve de warriors où chaque détail compte.
Pour ces JO, Cassandre Beaugrand, Emma Lombardi, Léo Bergère et Pierre Le Corre porteront le flambeau français. Ils sont tous les mieux classés des épreuves individuelles. Avec ces champions, Benjamin Maze joue la carte de la logique et de la performance.
Une préparation au millimètre
Pour s’assurer d’être au top, les athlètes sont tenus à l’écart du village olympique, dans un hôtel tranquillou, loin du bruit et des distractions. « Toutes les nations au départ du relais sont dangereuses », prévient Maze. On sent la tension, la préparation minutieuse, le stress bien canalisé.
À Tokyo, les Bleus ont décroché le bronze, derrière la Grande-Bretagne et les États-Unis. Les rivaux ne manquent pas cette année non plus. L’Allemagne, la Nouvelle-Zélande et la Suisse viennent toutes avec des équipes redoutables. Mais franchement, qui s’en soucie quand on a des athlètes de ce calibre dans notre camp ?
Le collectif avant tout
Ce qui distingue cette équipe, c’est l’esprit de groupe. Cassandre Beaugrand le dit : « C’est une fierté d’appartenir à une telle équipe. On a quand même de sacrés loustics dans l’équipe et on rigole beaucoup. Ça aide à décompresser. » Et ça se voit. Lors de la course masculine, Pierre Le Corre et Léo Bergère ont montré une solidarité exemplaire, chacun prêt à se sacrifier pour l’autre.
Le Corre, battu de peu pour le bronze, témoigne : « Mon premier sentiment, c’est la joie. Je suis content pour Léo, content d’être quatrième et de faire une course aux avant-postes. Avec Léo, on a joué collectif. On s’est dit : il vaut mieux jouer la médaille, si l’un de nous doit faire quatrième, tant pis, il ira en chercher une sur le relais mixte. » Ce genre de mentalité, c’est du solide, c’est ce qui fait des champions.
Vers de nouveaux sommets
Sur le pont Alexandre-III, les Bleus vont tout donner pour marquer l’histoire encore un peu plus. « Le compteur est débloqué. On veut faire mieux qu’à Tokyo. On a confiance. On compte apporter une contribution déterminante pour le tableau des médailles », déclare Maze. C’est ça qu’on aime entendre.
Alors prépare ton café, ton plaid et tes encouragements. Ces athlètes vont nous en mettre plein la vue, et toi, tu ne veux pas manquer ça. Parce que les Jeux Olympiques, c’est ça : une célébration du dépassement de soi, de l’esprit d’équipe, et de l’acharnement pour l’or. Allez les Bleus, faites-nous rêver !
