par | 18 Mar 2024

Michel Sardou à Paris : Polémique sur le consentement

Lors d'un concert à la Paris La Défense Arena, Michel Sardou a surpris son public avec des blagues sur le consentement, déclenchant une vague de réactions contrastées. Découvrez comment une légende de la chanson française est devenue le symbole d'une France déchirée entre passé et présent.
Temps de lecture : 2 minutes

La relique de la chanson française tape encore à côté

Samedi soir, la scène de la Paris La Défense Arena brillait sous les feux de la rampe, accueillant une icône de la musique française, Michel Sardou. Mais attention, si vous pensiez assister à un concert nostalgique rempli de ballades et de mélodies d’antan, vous étiez probablement au mauvais spectacle. Sardou, dans un élan que certains qualifieraient de vaillant et d’autres de franchement déplacé, a décidé de jouer les humoristes d’un autre âge.

Sardou, ce rebelle d’un autre temps

Imaginez la scène : 20 000 fans suspendus aux lèvres du chanteur, attendant ses classiques, et bam ! Au lieu de cela, ils reçoivent une dose d’humour qui sent plus la naphtaline que la rose fraîche. Sardou se lance dans des blagues sur le consentement, sujet aussi léger et divertissant qu’une visite chez le dentiste pour une extraction de dents de sagesse. « Un jeune homme qui pose sa main sans son consentement sur la main d’une femme, c’est garde à vue direct », lance-t-il à une foule mi-horrifiée, mi-confuse.

Ce n’est un secret pour personne : Michel Sardou n’est pas vraiment le porte-drapeau du mouvement #MeToo. Mais là, n’était-ce pas un peu trop, même pour lui ? À l’heure où la société se débat avec des questions de consentement, d’égalité et de respect, l’humour de Sardou semble sortir tout droit d’une époque révolue, celle des blagues de Tonton au repas de Noël, sauf que là, on est à la Défense Arena, pas dans le salon familial.

La foule divisée entre rires jaunes et sortie de scène

Ce qu’on peut dire, c’est que Michel a le chic pour diviser. Si certains de ses fans, bercés par ses tubes des années 70, ont peut-être esquissé un sourire nostalgique, d’autres n’ont pas trouvé la pilule aussi facile à avaler. Des spectatrices ont même choisi de voter avec leurs pieds, quittant les lieux dans un mélange d’indignation et de déception. « En 2024, on ne peut plus parler comme ça », déclare une spectatrice en sortant, probablement en se demandant si elle n’avait pas accidentellement emprunté une machine à remonter le temps en entrant dans l’arène.

Le consentement, ce nouveau front de la liberté d’expression ?

Mais attendez, il y a plus. Est-ce que l’on assiste ici à un combat de titans entre la liberté d’expression et le respect d’autrui ? Sardou, dans son costume de trublion désuet, soulève sans le vouloir une question cruciale : jusqu’où peut-on aller au nom de l’art et de la liberté ? Et surtout, à quel moment une blague cesse-t-elle d’être drôle pour devenir simplement irrespectueuse ?

Alors, amis lecteurs, avant de lancer la première pierre ou de monter sur vos grands chevaux, demandez-vous où vous auriez été dans cette arène : riant sous cape, secouant la tête en désapprobation, ou faisant partie de la procession silencieuse quittant la salle ? Peut-être est-il temps de reconnaître que certaines mélodies, comme certains types d’humour, sont mieux laissées au passé.

En fin de compte, Michel Sardou et ses blagues sur le consentement ne sont pas juste le symbole d’un homme hors du temps, mais le miroir d’une société en pleine mutation, tiraillée entre tradition et modernité. Et vous, de quel côté de l’histoire voulez-vous être ?

Exploratrice des tendances parisiennes chez « A Nous Paris ». Du shopping à la société, je déniche l’inédit avec une touche décalée ! ✨📰