Le 6 août 2024 restera gravé dans l’histoire, et pas seulement pour les performances sur la piste. Alice Finot, 33 ans, a tout simplement éclaté les records et les conventions lors de la finale du 3.000 m steeple aux JO de Paris. Entre une remontée de folie, un record d’Europe et une demande en mariage surprise, cette soirée a pris des airs de conte moderne – celui où c’est la princesse qui pose la question.
Une remontée fulgurante qui en a laissé plus d’un bouche bée
Si vous n’avez pas encore entendu parler d’Alice Finot, laissez-moi vous résumer l’affaire : elle est passée du statut de bonne outsider à celui d’héroïne nationale en l’espace de quelques minutes. Alors que tout le monde avait les yeux rivés sur le trio de tête composé des stars africaines, Finot, elle, s’est élancée dans un dernier kilomètre de pure folie. 2’54 pour être exact, le genre de temps qui vous file des frissons dans le dos, même si vous n’avez jamais couru de votre vie.
Elle a bouffé du terrain, larguant ses adversaires une par une. L’Anglaise Elizabeth Bird ? Éjectée. La Kenyane Beatrice Chepkoech et l’Éthiopienne Sembo Almayew ? Loin derrière. C’était beau à voir, presque irréel. Mais malgré cette course magistrale, le podium est resté un rêve inaccessible – du moins pour cette fois. Finot a franchi la ligne en 4e position, mais avec un chrono de 8’58’’67, elle a explosé le record d’Europe. Première fois sous les 9 minutes, à 33 ans. Et ça, c’est déjà une médaille en soi.
Une course parfaite pour un moment parfait
Finot l’a dit elle-même : « J’ai fait la course rêvée, une course à mon image. » En réalité, c’était plus qu’une course, c’était une déclaration d’amour au sport, à son public, et à son compagnon. Parce que, oui, elle avait tout prévu. Dans le feu de l’action, pendant son tour d’honneur, elle s’est faufilée dans les tribunes pour demander son partenaire en mariage. Si ça ne vous file pas la chair de poule, vous avez probablement un cœur de pierre.
Ce n’est pas un coup de tête. Non, Finot avait tout calculé, un peu comme ses foulées sur la piste. « 9 est mon chiffre porte-bonheur, ça fait 9 ans qu’on est ensemble, et comme il n’avait pas encore proposé, je me suis dit que c’était peut-être à moi de le faire aujourd’hui, » a-t-elle confié. La cerise sur le gâteau ? Un pin’s qui dit tout : « L’amour est à Paris. » Comment ne pas dire oui après ça ?
Une soirée pour l’histoire
En quittant le Stade de France, Finot a laissé bien plus qu’un record. Elle a marqué les esprits, elle a rappelé que les femmes peuvent aussi être les instigatrices de grands gestes, et que le sport peut être bien plus qu’une simple compétition. C’est une manière de vivre, d’aimer, de se dépasser. Ce 6 août 2024, Alice Finot n’a pas seulement couru pour un record, elle a couru pour sa vie, pour son amour, pour un rêve. Et en cela, elle a gagné bien plus qu’une médaille.
Alors, qu’on soit clair, la performance d’Alice Finot restera longtemps dans les mémoires. Une course sous les 9 minutes, une demande en mariage inattendue, tout cela dans le cadre majestueux des Jeux Olympiques de Paris. Elle n’a peut-être pas décroché le podium, mais elle a remporté le cœur de la France. Et franchement, c’est tout ce qui compte.
Moi, je dis, chapeau bas Alice. Parce qu’on n’est pas près d’oublier cette soirée où tout a été possible.
Anciennement avec le Daily Mail, je suis maintenant une voix parisienne chez « À nous Paris ». Découvrez avec moi les dernière actus de la capitale ! ✍🏼
