par | 5 Mar 2024

IVG en Constitution : Véritable avancée ou manœuvre politique ?

L'adoption par le Parlement français de l'IVG dans la Constitution n'est pas juste un fait divers, c'est un ouragan sur la place publique. Est-ce un vrai progrès ou juste une stratégie politique ?
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Alors, asseyez-vous et accrochez vos ceintures, parce que le Parlement français vient de faire un move aussi audacieux qu’une coupe mulet dans une assemblée de coiffeurs : adopter l’inscription de l’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) dans la sacro-sainte Constitution. Oui, mesdames et messieurs, nous ne sommes plus dans le cadre cosy de la législation habituelle, mais bien dans le grand bain de l’Histoire avec un « H » tellement gros qu’il pourrait écraser le Titanic.

Quand le corps féminin devient un terrain de jeu politique

Pour les non-initiés, inscrire l’IVG dans la Constitution, c’est un peu comme graver « Liberté, Égalité, Fraternité » sur la Tour Eiffel : ça envoie un message fort. Mais comme tout bon plat français qui se respecte, cette décision est accompagnée de son lot de polémiques et de piques acérées dignes d’une soirée chez les Borgia.

L’IVG, sujet aussi clivant que le goût du fromage de chèvre, devient soudainement l’épicentre d’un débat national. Certains crient au génie, d’autres au scandale. Et au milieu, il y a nous, jeunes modernes, qui tentons de démêler ce sac de nœuds avec la délicatesse d’un éléphant dans un magasin de porcelaine.

Une victoire pour les droits, mais à quel prix ?

Ne nous voilons pas la face : voir l’IVG inscrit dans la Constitution, c’est un peu comme regarder la saison finale de votre série préférée : satisfaisant mais légèrement amer. Oui, c’est un progrès incontestable pour les droits des femmes, un pas en avant vers leur autonomisation et la reconnaissance de leurs droits. Mais pourquoi, oh pourquoi, a-t-il fallu attendre 2024 pour que cette évidence soit gravée dans le marbre?

Et puis, il y a l’opposition. Ah, l’opposition ! Toujours là pour rappeler que le progrès peut être aussi difficile à digérer qu’un cassoulet après une nuit blanche. Entre arguments théologiques et visions d’apocalypse, le débat sur l’IVG en France ressemble parfois plus à une mauvaise émission de télé-réalité qu’à une réflexion politique mûre.

Alors, on avance ou on recule ?

Mais au-delà des joutes verbales et des clivages politiques, ce qui est en jeu ici, c’est notre capacité à évoluer. À reconnaître que les droits des femmes ne sont pas une option ou une tendance, mais une nécessité fondamentale, aussi essentielle que l’air que nous respirons.

Alors, oui, l’inscription de l’IVG dans la Constitution est une victoire, mais elle est aussi un rappel. Un rappel que le chemin est encore long, que chaque pas en avant est un combat et que, tant que ce combat sera nécessaire, nous devrons continuer à lutter, à débattre, à avancer.

Et à la fin de la journée, lorsque la poussière retombe et que les passions s’apaisent, nous pourrons peut-être, juste peut-être, regarder autour de nous et nous dire que oui, aujourd’hui, nous avons fait un pas dans la bonne direction. Pour nos mères, nos sœurs, nos filles. Pour nous.

Léna

Exploratrice des tendances parisiennes chez « A Nous Paris ». Du shopping à la société, je déniche l’inédit avec une touche décalée ! ✨📰