Rythme de guerre
Ça a commencé calmement, un but dans le filet des Orléanais par la diva du foot français, Kyky Mbappé. Et si vous n’avez jamais entendu parler de lui, c’est que vous vivez dans une grotte sans Wi-fi, ni signaux téléphoniques. L’équivalent de Brad Pitt au cinéma, mais sur terrain vert. A la mi-temps, les locaux étaient menés 0-1. La secousse semblait absorbable. Mais c’était sans compter le rouleau compresseur parisien.
Mbappé, le Mozart du foot moderne
Il y a des gars qui sont doués. Et il y a Mbappé. Ce gamin a fait du violon sur le terrain d’Orléans. Il a scoré, une seconde fois, sur un penalty, avant de réaliser deux passes décisives. Que demander de plus ? Un autographe ? Pour les Orléanais, c’est comme si Michael Jordan avait débarqué en plein match local de basket. David n’a pas eu sa chance face à ce Goliath.
Guerre perdue d’avance
Vaut-il mieux savoir qu’on va perdre et tout donner, ou bien espérer ? Les guerriers d’Orléans ont choisi la première option. Ils savaient que face à l’ogre parisien, même avec tout leur courage, la guerre était perdue. Mais ils se sont battus. Comme disait l’autre, l’important c’est de participer. Et ils n’ont pas participé en spectateurs. Un score réduit par leur capitaine, Nicolas Saint-Ruf. Une sorte de médaille d’argent en consolation, ou presque.
Mbappé le titan
Mbappé ? Eh bien il a fait du Mbappé (rires) ! sont les mots de Karim Mokeddem, l’entraineur d’Orléans après le match. Pas une surprise mais plus une confirmation – Kylian Mbappé est un titan. Tout le monde ne peut pas être à son niveau, et c’est le constat du match de ce samedi. Le PSG a pris son ticket pour les huitièmes de finale de la Coupe de France, en grande partie grâce à lui. Sa performance était comme regarder Picasso peindre en direct, un grand artiste à l’oeuvre.
Sur ce, je retourne à mon kick-about du dimanche, en espérant que aucun titan ne viendra gâcher la partie. Ah, et un petit message pour Mbappé : mec, t’es le boss, mais laisse-nous au moins le dimanche.