Un successeur avec du mordant
Pas question de repeindre à l’huile la stratégie victorieuse de Splitter : Tabellini débarque avec sa vision up-tempo, forgée en quatre saisons riches à Treviso, Prague et Nymburk. Ses équipes « jouent dur en défense, attaquent à 100 à l’heure » selon David Kahn, le président américain du club. Traduction : oubliez les balades muettes en play-off, attendez-vous à des bastons de chaque seconde de jeu.
Héritage Splitter, suite et… ?
Tiago Splitter a inscrit le Paris Basketball dans l’Histoire en décrochant le premier titre de champion de France de l’histoire du club, le 24 juin 2025 (99-93 contre Monaco), tout en réalisant le doublé Coupe-Championnat et en menant la troupe jusqu’aux quarts d’Euroligue dès la première participation. À lui le bilan très propre ; à Tabellini, la mission périlleuse : poursuivre cet élan sans dénaturer la patte parisienne.
Une identité amplifiée (ou explosée ?)
Ici, on fait pas dans la dentelle. Le Nymburk de Tabellini, c’était deux Finales de ligue tchèque perdues qu’il a transformées en titres, grâce à une discipline défensive d’acier et un tempo constant. Le même game-plan sera-t-il calibré aux parquets de Betclic Elite et d’Euroligue ? À Paris, on lâche pas l’accélérateur : les temps de possession seront plus courts, les transitions fulgurantes et les rotations de défense ultra-agressives.
Les cadres à reconstruire
Rien n’est gravé dans le marbre : le MVP TJ Shorts, Kevarrius Hayes, Mikael Jantunen ou Tyson Ward ont plié bagage après leur sacre. Résultat, Tabellini devra bricoler un effectif quasi-remanié, arracher du talent là où il reste un peu de rêves, tout en gardant l’âme d’un club qui ne célèbre pas seulement les victoires, mais vend du rêve à chaque dunk.
Pourquoi tu devrais mater ça de près
Avis aux sceptiques du basket : ce remaniement est un signal fort. Paris ne veut pas se contenter d’applaudir dans les tribunes : la ville investit dans un projet européen. Entre un coach qui colle des défaites au compteur tchèque et une fanbase boulevardée par la première étoile, c’est l’invitation à un roller-coaster culturel et sportif en plein cœur de la capitale.
Ma petite mise perso
Je sais, tu penses : « Encore un coach ? Et la nightlife ? ». Pourtant, quand un technicien joue sa peau sur deux saisons à Paris, c’est plus qu’un simple changement de sièges : c’est un pari sur l’avenir du basket local, un pari que la jeunesse assoiffée de sensations fortes (oui, toi qui franchit les soldes de sneakers en courant) va capter. Crois-moi, j’envoie déjà des cactus au plafond en imaginant les défenses pliées, les alley-oops improbable, et les Playlists After-Game vibant à l’Arena.
Alors, prépare ton compte Insta : cet hiver, on va nous promettre des ceintures d’intensité, des finitions acrobatiques sur écran géant et un parfum de revanche sur Monaco et les ogres européens. Tabellini l’a dit lui-même : « Avec ce club, je ressens une totale convergence de vision ». Reste à voir si la fusion va provoquer un Big Bang ou juste un pétard mouillé. Écoute, je garde le popcorn à portée de main : ça va swinguer.