par | 12 Juin 2024

« À vos marques, prêts ? Manifestez ! » : la jeunesse parisienne contre l’extrême droite

Ce samedi, la place de la République à Paris ne sera pas juste un point de rencontre, mais le cœur battant de la contestation contre l'extrême droite. Organisée par des associations et syndicats, cette manifestation symbolise un cri collectif, un rassemblement crucial à la veille des élections législatives. Un rendez-vous pour tous ceux qui refusent de voir l'histoire politique de France prendre un tournant sombre.
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Le rendez-vous est donné

Ce samedi, la place de la République ne sera pas qu’un simple bout de pavé parisien. Non, mes amis, elle deviendra le théâtre d’une lutte, un cri collectif contre l’extrême droite. À l’initiative de SOS Racisme, de la LDH et de toute une armada de syndicats et associations, cette manif se veut plus qu’un rassemblement, mais un véritable signal d’alarme à la veille des élections législatives.

Un air de déjà vu, mais toujours pertinent

Avouons-le, les manifs à Paris, c’est presque un sport national, mais cette fois, l’enjeu semble décuplé. Face à un « score inédit » du Rassemblement National aux européennes, il y a de quoi faire monter la moutarde au nez de n’importe quel défenseur des droits humains. Et quand les organisateurs vous disent de « prendre la mesure du moment historique », ça n’est pas pour vendre du pop-corn !

Une coalition plus large que le spectre politique habituel

Ce qui est fascinant avec cette manifestation, c’est son casting. La CFDT, la CGT, l’UNSA, la FSU, Solidaires… On dirait le line-up d’un festival pour activistes. Chacun, à sa manière, veut « porter la nécessité d’alternatives de progrès pour le monde du travail ». C’est dire si le tissu social bouillonne et que le pot commun de la contestation mijote à feu doux.

Mais au fait, pourquoi ça dérange tant ?

Parlons peu, mais parlons bien. L’extrême droite en France, c’est comme un vieux disque rayé qui continue de tourner sur la platine de l’histoire française. Une musique qui, soyons honnêtes, a le don d’agacer plus d’un mélomane de la démocratie. Ce samedi, ce n’est donc pas seulement contre un parti que l’on marche, mais contre une idéologie qui sent le renfermé, une odeur de naphtaline politique que beaucoup aimeraient voir remisée au placard.

Et après ?

On sait tous comment ces journées se terminent : des slogans, de l’espoir, parfois des dérapages. Mais derrière les banderoles, c’est un message plus profond qui est envoyé. C’est une jeunesse qui refuse de voir son avenir dicté par les vieux démons de la politique. C’est un message à l’Europe, au monde, que non, la France n’est pas prête à « basculer dans le camp de l’extrême droite ».

Alors, que vous soyez de ceux qui défilent, de ceux qui soutiennent de loin, ou même de ceux qui scrutent avec scepticisme, ce samedi est à marquer d’une pierre blanche. Car dans la rue, ce jour-là, il y aura peut-être un début de réponse à cette question que l’on se pose tous : « Quel monde voulons-nous pour demain ? »

À la fin, que vous soyez place de la République ou confortablement installé derrière votre écran, une chose est sûre : l’histoire s’écrit avec des « si », mais aussi avec des citoyens qui ne veulent pas que leur futur soit un gros point d’interrogation. Alors, prêt à écrire ce chapitre ?

Anciennement avec le Daily Mail, je suis maintenant une voix parisienne chez « À nous Paris ». Découvrez avec moi les dernière actus de la capitale ! ✍🏼